Mais avant ça, il faut comprendre que l’idée qu'il fallait proposer aux enfants des modalités de détention distinctes des adultes ne date que du 19ème siècle. C’est environ vers 1820 qu’on commence à se dire que des quartiers mineurs dans les prisons, c’est peut-être pas mal.
— Bismatoj (@bismatoj) August 23, 2022
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L’opinion publique finira par s'indigner du traitement réservé aux enfants dans les bagnes. Par exemple Jacques Prévert entre autres dénoncera les « chasses aux enfants », organisées pour traquer les enfants qui ont eu le malheur de s’échapper. Je vous mets le poème pic.twitter.com/tKHrncODDn
— Bismatoj (@bismatoj) August 23, 2022
Les CEF sont vendus depuis lors comme l’alpha et l’oméga de la réponse pénale par exactement tous les ministres de la justice. Les syndicats d’éducateurs déplorent une baisse de moyens et un cap toujours plus porté vers le répressif, au mépris du travail social et éducatif.
— Bismatoj (@bismatoj) August 23, 2022
Vous l’aurez compris sans moi, on est évidemment encore très loin à cette époque de la réflexion autour de la primauté de l’action éducative et sociale en matière de justice pénale des mineurs. Mais l’idée émerge, a minima, d’une prison spécifique pour mineurs
— Bismatoj (@bismatoj) August 23, 2022
Il faut bien comprendre que la jeunesse délinquante était tellement diabolisée à cette époque dans l’opinion publique que des villages entiers partaient traquer, avec des fourches et des torches, des gosses de 13 ou 15 ans. Les bien-pensants commencèrent enfin à bien-penser pic.twitter.com/dStwd8oiyf
— Bismatoj (@bismatoj) August 23, 2022
Et depuis quelques temps revient, en prime, la petite chanson du rôle éducatif de l’armée. Alors qu’aucun indicateur statistique ne démontre une augmentation significative de la violence ou du taux de récidive. Il n'y a pas d'échec. C’est le retour pur et simple de l’idéologie.
— Bismatoj (@bismatoj) August 23, 2022
Un lieu où l'on essaye de comprendre ce qui a conduit certain au pire, on on les écoute, on les informées, on les forme, on les accompagne, on leur donne tout ce que la société ne leur a peut être pas donné auparavant. 4/
— Ruben & Associés (Avocats Pénalistes) (@RubenAssocies) August 20, 2022
Ça veut dire mettre les moyens et parfois même leur donner plus que ce a quoi ont droit les plus défavorisés à l'extérieur. 5/
— Ruben & Associés (Avocats Pénalistes) (@RubenAssocies) August 20, 2022
Ça veut dire dépasser les vieilles conceptions de haine et de vengeance et penser à l'intérêt général avant la satisfaction du désir de souffrance pour celui qui a pourtant fait du mal. 6/
— Ruben & Associés (Avocats Pénalistes) (@RubenAssocies) August 20, 2022
C'est un pas de civilisation, une évolution vers une gestion raisonnable de la question criminelle, une preuve de maturité sociale, pour laquelle, visiblement, beaucoup ne sont pas encore prêts. 7/
— Ruben & Associés (Avocats Pénalistes) (@RubenAssocies) August 20, 2022