Le juge d’instruction soupçonne même… Guillaume Apollinaire et Picasso ! pic.twitter.com/4AuUgFecJ0
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Non classé
Le marchand lui fixe rendez-vous le 10 décembre 1913
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Il se présente avec M.Poggi, directeur du musée des Offices.
Constatant l'authenticité du tableau, ils alertent la police.
L’hôtel est cerné par les carabiniers
qui arrêtent Ledit Leonardi et récupèrent Mona saine et sauve
Apollinaire a eu en 1910, un sieur Géry Pieret comme secrétaire particulier et domestique.
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Or, faux baron et escroc, ce dernier, en 1907, a volé des statuettes phéniciennes au Louvre.
Il en a revendu une à Apollinaire, une autre à son meilleur ami Picasso pour 50F pic.twitter.com/Z60y9ApJw2
Le voleur s’appelle en réalité Vincenzo Peruggia.
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Il est peintre et miroitier, employé dans une société travaillant pour le Louvre, d’où il a démissionné en juillet 1911. pic.twitter.com/6JAqidgAZa
Picasso s’inspirera de la sienne pour ses « Demoiselles d’Avignon » en indiquant avoir ignoré son origine frauduleuse. pic.twitter.com/WKSkNwujHM
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Scandale a cette découverte :
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Peruggia a été entendu par l’inspecteur Brunet, en novembre 1911, puisqu’il figurait sur la liste des employés.
Quant ils apprennent dans les journaux que Pieret est entendu dans l’affaire du vol de la Joconde, Apollinaire et Picasso vont chercher à se débarrasser des statuettes et vont même songer à fuir à l’étranger.
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ON PEUT DONC ÊTRE INNOCENTS ET AVOIR DES RÉFLEXES DE COUPABLE.
Le policier le convoquera pour donner ses empreintes au service de Bertillon.
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Sans succès.
Brunet rédigera 1rapport.
Mais son chef Hamard, antidreyfusard, rejette les méthodes de Bertillon, dreyfusard et ne donne pas suite.
Les époques changent, les incompétents restent.
Le 7 septembre, l’inspecteur principal Robert et le brigadier Coste, se présentent au domicile d’Apollinaire.
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Son logement est perquisitionné et ce dernier est interpellé, interrogé une partie de la nuit par le juge puis placé sous mandat de dépôt pour complicité de vol pic.twitter.com/bVr8yvxywJ
Peruggia ne sera pas extradé mais juge en Italie.
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Son procès a lieu le 4 juin 1914.
Ses avocats plaident le patriotisme et les experts concluent à sa « neurasthénie consécutive à sa simplicité d’esprit »
Il est condamné à une peine de prison d'1an et demi, réduite à sept mois