Dans le monde mathématique des probabilités et de la combinatoire, on utilise souvent la factorielle, notée sous la forme d'un point d'exclamation.
— Mathis Hammel (@MathisHammel) October 10, 2022
Un jeu de 52 cartes admet 52! ordres possibles. pic.twitter.com/bwqNf9gHBj
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On voit bien que ce nombre est très grand, mais je vous propose de le mettre en perspective à l'aide de grandeurs facilement imaginables.
— Mathis Hammel (@MathisHammel) October 10, 2022
Considérons que vous avez envie de mélanger un paquet de cartes de toutes les manières possibles, à raison d'un mélange chaque seconde. pic.twitter.com/qnlg3uDWTE
Tout en mélangeant les cartes, on va marcher autour de la Terre, en faisant un pas chaque milliard d'années.
— Mathis Hammel (@MathisHammel) October 10, 2022
Un peu avant votre 6e pas, le système solaire atteindra sa fin de vie et aura explosé en nébuleuse (espérons que ça n'affecte pas votre détermination à toute épreuve). pic.twitter.com/Fig3LfGzEQ
Au moment où vous aurez terminé un tour du monde, vous aurez bien fini d'énumérer tous les mélanges de 52 cartes, non ?
— Mathis Hammel (@MathisHammel) October 10, 2022
Absolument pas.
À la fin de votre tour du monde, vous enlevez une goutte d'eau de l'océan.
— Mathis Hammel (@MathisHammel) October 10, 2022
Ensuite, vous continuez au même rythme qu'avant, en attendant un milliard d'années entre deux pas, et en retirant une goutte d'eau après chaque tour du monde. pic.twitter.com/JkVhrjJ38D
Il viendra un moment (certes, dans longtemps) où il ne restera plus d'eau nulle part sur Terre car vous aurez retiré chaque goutte.
— Mathis Hammel (@MathisHammel) October 10, 2022
Et maintenant, ça fait 52! secondes ? Toujours pas 😇
Remettez toute l'eau sur Terre, et posez une feuille de papier sur le sol.
— Mathis Hammel (@MathisHammel) October 10, 2022
Recommencez votre vidange des océans, en ajoutant une nouvelle feuille sur le tas à chaque fois que vous avez débarrassé la planète de toute son eau. pic.twitter.com/MQhmtprTL9
Deuxième aspect du scandale : c’est une catastrophe environnementale. Les matchs se dérouleront dans d’immenses stades (éphémères!) climatisés à ciel ouvert en plein désert. Le bilan écologique de tels évènements est toujours dramatique, mais là, ça dépasse l’entendement !
— Salomé Saqué (@salomesaque) October 8, 2022
(7/23)
J. Latta, journaliste sportif au Monde résume ainsi la situation qui "laisse beaucoup d’entre nous devant un sinistre dilemme : ne pas voir le problème ou ne pas voir la Coupe du monde"
— Salomé Saqué (@salomesaque) October 8, 2022
À chacun désormais, de décider en toute connaissance de cause.
(23/23)https://t.co/NQQ8pV2USh
La coupe émettrait 3,6 millions de tonnes de CO2 d’après la FIFA (soit plus que l’Islande ou la République démocratique du Congo en un an) mais ce chiffre est sérieusement sous-évalué selon l’ONG Carbon Market Watch.
— Salomé Saqué (@salomesaque) October 8, 2022
(8/23)https://t.co/VeFxMzjlEg