Le fait est également que c'est en fait une barrière géante qui sépare un territoire gigantesque en 2. Pour les écosystèmes, c'est dramatique, il n'y a qu'à voir les effets de nos autoroutes sur les écosystèmes bien de chez nous. pic.twitter.com/jH0eWMHsHO
— Nel (@npilayan) October 9, 2022
Non classé
Mais ce qui m'intéresse ici, c'est The Line. Car le projet est tellement dément qu'on le pense irréalisable. 170km, c'est la distance Paris-Le Havre à vol d'oiseau, pour un bâtiment d'un seul tenant, dans une région aux conditions climatiques extrêmement exigeantes.
— Nel (@npilayan) October 9, 2022
Pour le zéro voiture et végétalisation, rien à dire, toutes les villes du monde bénéficieraient d'un réseau de transports électriques de pointe et de plus nombreux arbres. Pour le 100% énergie renouvelable, ils devraient s'en sortir niveau solaire.
— Nel (@npilayan) October 9, 2022
Cette ville verticale est présentée comme une entité urbaine "idéale", efficiente, intelligente, ultra-connectée et… écologique. Théoriquement alimentée à 100% en énergie renouvelable, son extrême densité permettrait de limiter son emprise sur le milieu naturel.
— Nel (@npilayan) October 9, 2022
Pour le zéro carbone, par contre, on a un sujet.
— Nel (@npilayan) October 9, 2022
Car cette ville, il faut la construire. Dans le désert de Tabuk ne se trouve aucun des matériaux nécessaires à la fabrication d’un tel bâtiment. Ses dimensions titanesques représentent un défi structurel sans précédent.
En partant d'un terrain vierge, ses concepteurs n'ont pas besoin de s'adapter à un contexte urbain existant. Ils imaginent donc une ville rationnalisée, pensée comme une machine toute neuve, implémentée avec ce qui se fait de plus ambitieux en transports urbains et en high-tech.
— Nel (@npilayan) October 9, 2022
Prenons l'exemple du One World Trade Center, gratte-ciel de 540m de haut par environ 60m de côté. Environ 45 000 t. d'acier structurel ont été nécessaires à sa construction. On estime entre 1 et 3 t. d'équivalent C02 les émissions produites pour la fabrication d'1 tonne d'acier. pic.twitter.com/ARUKzuboMX
— Nel (@npilayan) October 9, 2022
Ce visuel promotionnel de Neom résume bien l'organisation imaginée pour le projet, en "usages mixtes". Il compare notamment l'emprise au sol d'une ville "traditionnelle" /vs/ The Line. Les transports, maintenances, infrastructures et réseaux divers se trouveraient en sous-sol. pic.twitter.com/vePSjIAlcp
— Nel (@npilayan) October 9, 2022
On arrive donc à 90 000 t. de CO2 pour la seule fabrication de l'acier de cette tour. Cela ne prend en compte ni le transport des matériaux sur chantier, ni les autres matériaux potentiellement aussi polluants : verre des façades, laine d'isolation, béton des fondations, etc
— Nel (@npilayan) October 9, 2022
La ville serait organisée comme une société privée, cotée en bourse, avec un conseil d'administration et la possibilité d'en acheter des parts. Elle serait dirigée par un "e-gouvernement" assisté par une IA collectant en permanence des myriades de datas sur la vie quotidienne. pic.twitter.com/HBCk6xexoo
— Nel (@npilayan) October 9, 2022