A l’image de deux personnes se croisant dans la rue, c’était à la fois une marque de respect et de politesse (mais pas seulement, nous le verrons plus tard).
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Le refus du capitaine suédois provoqua un violent combat au terme duquel l’Öland, seul contre huit, et les navires marchands suédois, furent capturés. pic.twitter.com/jGcLM7DfCc
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Le salut consistait généralement dans l’abaissement du pavillon ou dans le tir d’un certain nombre de coups de canon. (Illustration : le Coup de canon, par Willem van de Velde le Jeune, vers 1680) pic.twitter.com/IZ5A8b8XiT
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Suite aux protestations de Stockholm, l'Öland et les navires du convoi furent bientôt rendus à la Suède, et l’ensemble des prisonniers libérés, dont Psilander. Pour cette action, ce dernier fut récompensé par le roi de Suède (il finit amiral).
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Tout cela était très codifié et non fait au hasard ! Le nombre de coups de canon était toujours impair, jamais pair. Plus il y avait de coups et plus le salut était considéré comme respectueux.
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Si un vaisseau était salué par un vaisseau de rang égal à lui, il rendait en principe le même nombre de coup. Si toutefois le vaisseau qui saluait était de rang inférieur, il lui était rendu un nombre de coups inférieur (mais toujours en nombre impair).
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Généralement, le nombre de coups de canon tirés pour un salut variait de 3 à 21 selon les cas. 21 coups de canon était donc le salut le plus significatif. (Illustration : la marine française salue la bannière étoilée américaine pour la première fois en 1778, par Edward Moran) pic.twitter.com/cdRuKYpCWV
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Le problème était qu’outre la marque de respect, le salut était également perçu comme un acte de soumission, du "faible" au "fort", pour celui qui saluait en premier. Dés lors, le salut en mer posa longtemps problème.
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Au début du XVIIe siècle, le roi d’Angleterre considérant que toutes les mers étaient britanniques, exigea que ses navires de guerre soient salués en premier.
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Cette volonté eut pour conséquence plusieurs crises diplomatiques avec les principales puissances navales européennes. D'autant plus qu'en France, le jeune roi Louis XIV eut rapidement la même exigence.
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