Sakaguchi Ango la décrit comme une « figure tendre et chaleureuse du salut pour les générations futures », là où « l'Empire des sens » et « Lost Paradise » apportent en plus de l'image d'une femme héroïquement transgressive, un contre-discours sur la masculinité japonaise. pic.twitter.com/vd7dpOGQki
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Non classé
Choquée, Sada se rend à l'évidence. Puisque le sexe est devenu le principal service qu’elle fournit et qu'elle doit désormais faire des examens réguliers, plus rien ne la différencie de la prostitution légale. Elle décide alors de s'y engager et d'abandonner le monde des geishas. pic.twitter.com/GgmOBG2jq8
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Dans la journée, le corps de Kichizō est découvert. Sada est alors recherchée. En quelques heures, les journaux reprennent massivement l'histoire. Le 20 mai, le grand journal Asahi réserve à l'affaire la page 2 au lieu de l’habituelle avant-dernière page dédiée aux crimes. pic.twitter.com/mfc0wPWbk3
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Le magazine Jitsuwa, en janvier 1948, présente l'affaire comme l’« Ero-guro du siècle ! ». Le numéro de juin 1949 du Monthly Reader qualifie même Sada d '« héroïne de cette époque », pour avoir suivi ses propres désirs à une époque de « fausse moralité » et d'oppression.
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
18 mai 1936. 8h du matin. Sada Abe sort d’une auberge avec un magazine replié sous le bras. À l’intérieur de celui-ci, les organes génitaux qu’elle vient d'arracher à l’amour de sa vie.
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Comment l’affaire « Sada Abe » a secoué le Japon du XXe siècle ?
🩸 Un thread ensanglanté 🩸 pic.twitter.com/XhnHiT15BI
Elle met fin à sa relation avec Masatake et déménage à Osaka. Elle change de nom au besoin, et se fait appeler Sonomaru, Kayo Tanaka, Yoshii Masako. Mais son attitude, ses vols et ses tentatives de fuite à répétition avec des clients lui attirent les foudres des maisons closes. pic.twitter.com/fpe9U0PL4K
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
La couverture médiatique s'intensifie. Le meurtre éclipse les événements de l'époque, y compris les venues au Japon de Jean Cocteau et de Charlie Chaplin. Le Yomiuri, autre grand journal, accentue le sensationnalisme, et titre : « Conte horrifique d’un désir lubrique ». pic.twitter.com/RqjmVN9Xso
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Alors Sada profite aussi de sa notoriété. Elle joue plusieurs années à partir de 1947 dans une production scénique itinérante « Une femme de la période Shōwa ». En 1948, après le succès des « confessions érotiques de Sada Abe », Sada décide en réponse de publier ses mémoires. pic.twitter.com/P5DlceX8D1
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Notre histoire commence au début du XXe siècle, alors que la ville de Tokyo est en pleine mutation. Avec l’ouverture du pays à l’étranger en 1868, le centre militaire et politique d’un Etat semi-féodal est en passe de devenir une grande capitale politique et commerciale. pic.twitter.com/YKXi7T5dgr
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
En 1932, elle décide de se libérer des contraintes institutionnelles et de travailler sans licence. Alors qu’elle commence à s’acclimater à sa nouvelle vie, à son travail, au mahjong et à la lecture, elle reçoit en janvier 1933 un télégramme annonçant la mort de sa mère. pic.twitter.com/h9AfeBYrEH
— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022