Dès lors, chaque Etat fixe le délai de son choix. La plupart des pays européens abordent cette question soit au moyen d’une législation nationale, soit par la conclusion d’accords sectoriels…
12/16— Aurélien Martinez | Rogdal (@RogdalVanyrion) September 18, 2022
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Ainsi, en Allemagne et en Autriche, il existe des contraintes légales mais uniquement pour les films nationaux bénéficiant d’une aide publique, le reste étant réglé par des accords sectoriels.
Je vous laisse voir dans le reste de l'Europe :
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Il en ressort que la plupart des pays ont une réglementation plutôt similaire et reflète un très large consensus dans le monde comme en France. Il est frappant de constater la convergence des résultats.
14/16— Aurélien Martinez | Rogdal (@RogdalVanyrion) September 18, 2022
Alors pourquoi tout ce ramdam ?
Tout simplement, parce que l'accord actuel prend fin ! Le dernier accord en date a été publié au journal officiel de la République française le 10 février 2019 et il n'était valable que pour 3 ans. On est donc en plein dans sa renégo !
15/16— Aurélien Martinez | Rogdal (@RogdalVanyrion) September 18, 2022
Des entreprises comme Disney font donc pression pour s'émanciper des contraintes que leur imposent cette chronologie.
Car ils ont tout intérêt à favoriser le marché de la SVOD où ils détiennent 100% des profits et tuer la concurrence de la TV péage, vente physique, etc.
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On lit/entend beaucoup de bêtises sur la chronologie des médias… Donc il est temps de faire un topo !
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— Aurélien Martinez | Rogdal (@RogdalVanyrion) September 18, 2022
La "chronologie des médias", c'est en réalité plusieurs fenêtres d’exploitation.
Le but est ainsi de permettre à ce que les œuvres soient exploitées sur divers marchés (cinémas, VOD, TV par abo et séance, TV gratuite) en évitant que ceux-ci ne se fassent concurrence.
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Ce modèle repose sur un fractionnement du temps ou plus précisément sur une succession de périodes d’exclusivité d’exploitation. Pendant une période donnée, l’œuvre peut uniquement être exploitée au cinéma, puis en DVD/BRD, puis en VOD et enfin à la télévision.
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C'est donc une protection pour l'ensemble des acteurs :
– protéger les salles de cinéma de la concurrence de la télévision, puis de la VOD.
– protéger le marché du physique pour éviter une cannibalisation de la VOD.
– Inciter la production européenne.
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Les fenêtres d’exploitation sont organisées selon un ordre chronologique, qui débute par les fenêtres dans lesquelles les titulaires peuvent réaliser de plus importantes recettes avec un nombre plus modeste de spectateurs (- spectateurs, mais + cher)…
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