Oui parce que normalement dans ces cas-là, on arrive à la gare, on hèle un taxi, et on lui dit comme dans le film : "si je suis en retard je suis un homme mort, si je suis à l'heure vous êtes un homme riche".
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Sauf que c'est Venise.
Donc y a pas de taxi en fait.
Donc je cours.
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Sachez seulement, si vous passez un jour par une petite église vénitienne et voyez mon nom dans un registre, que la signature n'est pas la mienne. pic.twitter.com/j4hrfm69Vw
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Arrivé là, j'en étais à 15% de batterie sur mon téléphone.
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Et là vous vous dites : vu le plan dans lequel tu t'embarques, il vaut mieux que tu trouves une prise fissa.
Et vous auriez RAISON.
C'est facile de juger après coup. C'est comme être contre Hitler en 2018.
— Giroud ?
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
— Euh, yes.
— Ribéry ?
— Yes.
— Benzema ?
— Yes. Well it's complicated.
Il fait tellement chaud que je dois enlever ma veste au bout de cinq minutes. Ma chemise devient vite transparente de sueur en mode Manuel Valls. Je cours avec ma veste dans une main et ma valise dans l'autre, prise par la poignée (je veux dire qu'elle roule pas, vous l'avez ?).
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
J'arrive à Rome aux alentours de minuit et demi. Or à cette heure-ci à Rome, les transports en commun de l'aéroport à la ville sont terminés.
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Je me mets donc en quête d'un taxi, avec deux Américaines rencontrées à l'aéroport (ça va, ça vaaa).
On marche une vingtaine de minutes jusqu'à pénétrer dans un bar anarchiste (pour autant que je pouvais en juger), assez clairsemé.
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Isaïe me demande de lui payer une bière. Avec plaisir, sherpa. Et on s'envoie deux pintes.
Et que je te pousse tous les touristes pour aller plus vite.
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Je me suis jamais autant excusé que ce jour-là, de toute ma vie.
Sorry, sorry, sorry.
[THREAD DU DIMANCHE SOIR]
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Comment j'ai failli louper le mariage de mon meilleur ami.
Parce que mon idée de génie était de prendre depuis Rome le premier train pour Venise, comme dans la chanson de Thomas Fersen.
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Vous vous dites peut-être qu'à ma place vous auriez cherché un avion Rome-Venise pour ne pas quitter l'aéroport.
Et vous auriez RAISON. pic.twitter.com/cEqzwbdqy7