Sada ouvre son propre restaurant, le Wakatake, comme Gorō le lui avait conseillé. Mais en 1970, suite à des problèmes économiques, le restaurant ferme. Après quelques petits boulots, Sada emporte un yukata et 500 000 yens d’économie.
Et en 1971, Sada Abe disparaît. pic.twitter.com/dGAym4vYqf— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
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Sada naît dans une famille de classe moyenne. Dernière d’une fratrie de huit enfants, elle est gâtée par sa mère qui lui transmet son amour pour une culture criarde à contre-courant des valeurs confucéennes et victoriennes qui s’étendent dans la société depuis quelques décennies.
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Après la mort de son père, Sada décide de quitter l'industrie du sexe, comme elle tente régulièrement de le faire. Elle part à Nagoya où elle travaille dans un restaurant. Elle y rencontre Gorō Ōmiya, un professeur et banquier qui aspire à devenir membre du parlement japonais. pic.twitter.com/xpw5RJ2JEO
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À plus forte raison que le portrait qui est fait de Sada répond aussi à la dokufu, la femme-poison, un archétype de personnage féminin très ancré dans l'imaginaire japonais depuis le succès des romans sérialisés et des œuvres scéniques dans les années 1870. pic.twitter.com/gPcONzkICb
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La disparition de Sada Abe ne fait que participer de son importance dans l’imaginaire japonais, aux confluents des questions de sexe et de genre. Aujourd'hui encore, son crime fascine et nourrit la pensée. Incluant la vôtre, désormais 🙏
Merci pour votre lecture ! pic.twitter.com/FqIIYFSAoI— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Avec son kimono brillant, son maquillage élaboré, ses cours de shamisen et de danse des quartiers des plaisirs, Sada rêve davantage d'un passé romantique que d'un avenir universitaire. Poussée par sa mère, elle investit ses arts au détriment de l'école, et se rêve 𝑔𝑒𝑖𝑠ℎ𝑎.
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Sada est prise d’affection pour lui. Pour la première fois, un homme est bienveillant avec elle. Gorō lui suggère de devenir indépendante financièrement et d’ouvrir un petit restaurant. Pour ce faire, il lui recommande de travailler en tant qu’apprentie pour faire ses armes.
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Le 20 mai, Sada passe sa journée à écrire des lettres d’adieu. À Gorō, bien sûr. À un ami, anonyme. Et puis à Kichizō, son amour qu’elle a tué. Elle prévoit de se suicider le 25. Dévorée par son amour toxique, elle pratique la nécrophilie avec les organes qu’elle a tranchés.
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Sources :
Ce thread a été en majeure partie écrit sur la base des trois livres présentés ci-dessous. pic.twitter.com/2AnimJuJHE— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Jusqu’au début du XXe, les geishas représentent à la fois un accomplissement artistique et une forme de sophistication sociale. Leur profession n’impliquant pas d’activité sexuelle, leur statut s’accorde avec l’éthos de la « jeune fille » qui gagne le Japon à la fin du XIXe. pic.twitter.com/TnfDlGfeei
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