Le procès s’ouvre le 25 novembre. Des centaines de spectateurs se disputent les sièges. Le 21 décembre, Sada est condamnée à six ans de réclusion pour meurtre et mutilation. Une peine tempérée par la reconnaissance d'un état de faiblesse mentale du fait de son hystérie déclarée.
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Excédés, ses parents l'assignent à trouver un emploi, comme bonne de maison. Sada s'y plie, mais se met à voler ses employeurs. Kimono, argent, bague, tout y passe. Sada est arrêtée pour la première fois, et on lui ouvre un casier judiciaire.
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Quelques nuits après, le couple découvre les jeux d'asphyxies érotiques. Le 16 mai, Sada utilise son ceinturon de kimono pour couper la respiration de Kichizō pendant l’orgasme. Mais une fois l'acte terminé, le visage de Kichizō ne revient pas à la normale.
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Bien qu'elle ait originellement demandé la peine de mort, Sada refuse de faire appel. Le 26 décembre, vêtue d’un uniforme de prison rouge, elle est transférée de Tokyo à la prison pour femmes de Tochigi. Son nouveau nom est alors « numéro 11 ». pic.twitter.com/nP1ydC3MkV
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Malgré cela, elle continue de voler, de sortir à Asakusa et d’enchaîner les amants. Lui prêtant une forme de démence sexuelle, son père entreprend d’en faire une geisha (bien que selon Toku, sa sœur aînée, ce choix aurait été en partie celui de Sada elle-même).
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Par peur qu'un médecin n'informe la police, Sada file discrètement voir un pharmacien, et achète des collyres et du sédatif pour apaiser l'intense douleur de Kichizō. Alors qu'il somnole, Sada lui suggère l'idée d'un double suicide, ou d'une fuite à deux. Kichizō décline.
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Ses cinq années en prison ne se passeront pas sans heurts, sans pensées suicidaires, sans crises de rage et sans affrontements avec les gardiens. Mais en novembre 1940, sa peine est commuée et Sada est libérée un an plus tôt. Elle reprend alors son pseudonyme de Yoshii Masako.
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En juillet 1922, à ses 18 ans, Sada est présentée à Masatake Inaba, un sculpteur résidant à Yokohama. Celui-ci devient à la fois son intermédiaire professionnel et son amant. En tant que nouvelle apprentie, Sada se trouve en bas de la hiérarchie. Les règles sont strictes. pic.twitter.com/TISftpIi7q
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Sada ne peut le supporter. Le 18 mai 1936, vers 2h du matin, alors alors que Kichizō dort, Sada enroule sa ceinture deux fois autour du cou de son amant et l’étrangle à mort. Kichizō rend son dernier souffle.
Soulagée, Sada s’allonge à côté de lui et s’endort. pic.twitter.com/VHH4OiwS6a— Lex Tutor (@NunyaFR) October 2, 2022
Licenciée d’un poste de bonne après qu'on a reconnu son identité, Sada accepte de redevenir la maîtresse d’un homme, « Y », comme elle le définira dans ses mémoires. Elle déménage à Ibaraki pour le suivre, et où elle va passer l’entièreté de la seconde guerre mondiale.
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