32/ Lors de la phase 2, jusqu'en octobre 1978, les équipes opèrent des recherches poussées dans les zones habitées : villes/villages et autour des pavillons de chasse et de pêche. Les équipes de recherche font également l’objet d’un suivi dosimétrique (info : 40 mrem = 0.4 mSv) pic.twitter.com/n9a856ArpI
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1/ Avant-propos : Ce thread n’aurait pas vu voir le jour sans l’aide technique de @nicolas_pillet (https://t.co/DZpwrjTp5W), @e_punctatus et @butch2k.
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Merci à eux !
C’est parti. pic.twitter.com/TkKxUpsP58
17/ Des contacts sont établis avec l'ambassadeur soviétique aux USA Anatoly Dobrynin. L’URSS confirme que le satellite est équipé d’un réacteur nucléaire mais qu’il devrait brûler en entrant dans l'atmosphère… pic.twitter.com/TL9GlXH36u
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33/ Sur l’ensemble de l’opération, environ 65 kg de matériel issus du satellite sont récupérés, dont des centaines d’objets radioactifs allant de particules (de la taille d’un grain de poivre) utilisées dans le réacteur nucléaire à des pièces beaucoup plus imposantes. pic.twitter.com/WeV4nP8wqR
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2/ En pleine guerre froide, les États-Unis et l’URSS mobilisent massivement des avions et satellites espions/de renseignements divers et variés. Voici par exemple les sites nucléaires français de Marcoule et Pierrelatte photographiés par le satellite US KH-7/GAMBIT en 1967. pic.twitter.com/T0h2zjqBrR
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18/ La modélisation informatique établit que l'Australie, la Grande-Bretagne, le Canada, le Japon et la Nouvelle-Zélande sont situés le long de la trajectoire orbitale du satellite. Le Canada l'apprend pour la 1ère fois le 19 janvier 1978.
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34/ Les débris sont analysés par les Whiteshell Laboratories de la commission atomique du Canada. Les spécialistes ont pu découvrir des détails techniques sur le réacteur et ont estimé qu’environ 92,5 Térabecquerel [Tbq] de radioactivité a été relâché sur le sol canadien. pic.twitter.com/TIVKNUo3oE
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3/ Une des familles de satellites soviétiques espions se nomme US-A (acronyme du russe Oupravliaemi Spoutnik Aktivni – (ru) Управляемый Спутник Активный pour Satellite Contrôlé actif). Son appellation occidentale est RORSAT (Radar Ocean Reconnaissance Satellite).
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© Igor Marinine. pic.twitter.com/uX5srRRpt2
19/ Le 24 janvier 1978 à 6h58, le satellite Cosmos 954 entre dans l'atmosphère au-dessus de l'île de la Reine-Charlotte, un archipel canadien situé au large de la Colombie-Britannique. Il se désintègre et son compartiment réacteur est rompu. pic.twitter.com/Za8mTnfJ3Z
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35/ Les suites de l’histoire sont aussi juridiques et politiques. L’URSS considère ne devoir aucune compensation au Canada qui a refusé son aide. Le Canada tente d'amplifier les dégâts causés par le satellite. En 1981, les 2 parties sont ok pour 3 millions de $ de compensation. pic.twitter.com/c64eJpHQM4
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