Pour chaque trait, ils ont regardé s'ils y avaient des preuves scientifiques d'existence ou de non-existence de ces traits.
– Sûrement non (Proba : 0% – 25%)
– Peut-être non (>25% – <50%)
– Inconnu (50%)
– Peut-être oui (>50% – 75%)
– Sûrement oui (>75% – 100%)— Romain Espinosa (@EspinosaRomain) November 7, 2022
Non classé
Bien entendu, tout ceci dépend de plusieurs choses, comme le fait que la recherche s'est focalisée sur certaines espèces et pas d'autres, qu'on a, de fait, une approche anthropocentrique de la cognition animale, etc.
— Romain Espinosa (@EspinosaRomain) November 7, 2022
L'équipe obtient ainsi une estimation des dimensions hédonistes des animaux sur 47 critères.
👉On voit que beaucoup reste à étudier (en gris).
👉Mais on voit surtout combien les animaux communs comme les cochons ou les volailles sont capables d'expérimenter le monde. pic.twitter.com/bFrRTfKPIy— Romain Espinosa (@EspinosaRomain) November 7, 2022
Sur les 47 critères hédonistes listés, on estime que les cochons montrent des aptitudes sur plus de 60% d'entre eux.
C'est un peu moins pour les volailles, mais on est presque à 60%.
Et surtout, sur les dimensions restantes, c'est surtout qu'on ne sait pas.— Romain Espinosa (@EspinosaRomain) November 7, 2022
Sur les capacités cognitives, on a aujourd'hui des preuves scientifiques encore plus élevées : presque 80% des proxies cognitifs sont présents chez les cochons et environ 70% chez les volailles. pic.twitter.com/zcu7A17tgx
— Romain Espinosa (@EspinosaRomain) November 7, 2022
C'est, à ma connaissance, le plus grand travail de revue de littérature systématique pour essayer de cerner les expériences cognitives et hédonistes des animaux.
— Romain Espinosa (@EspinosaRomain) November 7, 2022
Ces travaux confirment que les animaux ont des expériences du monde bien plus élaborées que ce qu'on peut parfois penser.
Et donc, que nous devons prendre en compte leur bien-être avec une considération accrue.— Romain Espinosa (@EspinosaRomain) November 7, 2022
Beaucoup d'incertitudes demeurent et elles sont surtout dues au fait que certaines dimensions sont très peu étudiées, peut-être à cause de l'anthropodéni selon les auteurs (i.e., la tendance à nier les capacités cognitives et affectives des animaux).
— Romain Espinosa (@EspinosaRomain) November 7, 2022
alors je fais des détours et lorsque par hasard je me retrouve dans cette rue, je trace et j’ai peur. il ne me fera sans doute jamais rien.
mais je n’en sais rien.— charlie (@charliemedusa) November 7, 2022
et le truc donc, c’est qu’il n’y a pas que ce caissier. il y a aussi un ancien prof très aimé très populaire très connu. un voisin. un serveur. un ami d’ami. un inconnu dans la rue. certains sont là une minute, d’autres un an. et je n’en peux plus.
— charlie (@charliemedusa) November 7, 2022