anti-cléricale pro-protestante, chose que j'ai gobé très facilement (mea culpa, je suis allé trop vite).
L'historienne française Elisabeth Clementz dément les travaux de Waller ici ⬇️https://t.co/unAfzRmPFN
— L'Historien Scientifique (@historiae_sct) November 9, 2022
Non classé
C'est ce qu'avance John Waller, que nous avons présenté plus tôt. Pour lui, cet état est une manifestation physique de la résignation des habitants pauvres de Strasbourg.
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Ce n'est pas du chauvinisme, mais le respect des sources est bien plus intransigeant de notre côté de la Manche. Et déformer les sources, c'est déformer l'histoire.
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Les habitants des villes occidentales au Moyen-Âge et à l'époque moderne étaient généralement plus pauvres que les ruraux, car employés avec des salaires de misère. Ces gens crevaient de faim littéralement.
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3- Du coup, une thèse qui m'a été présentée de nombreuses fois et qui semble vraiment sérieuse : l'ergot du seigle (le quoi ?)
L'ergot, c'est un champignon parasite qui s'installe dans certaines céréales comme le seigle, et qui une fois consommé par l'homme, est dévastateur. pic.twitter.com/kgVSOMnPHI
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Ces gens, qui n'avaient rien, se seraient lancés inconsciemment dans cette frénésie. La contamination s'expliquerait aussi par un phénomène "d'hystérie (ou psychose) collective", un phénomène psycho bien connu. Les gens se sont entraînés mutuellement dans ce bourbier.
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Le hic, c'est que ça n'explique pas vraiment pourquoi ils dansent (cette relation est étonnante).
L'ergotisme (souffrir de l'ingérence de l'ergot dans l'organisme) était connu au MA, mal identifié mais on savait qu'il provoquait d'intenses brûlures et la gangrène. pic.twitter.com/ohjzXpbPTP
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Ces pré-requis ont été déclenchés par les croyances des Strasbourgeois : Saint-Guy étaient un patron lié au corps et aux agitations, qui pouvait soigner l'épilepsie, mais qui selon ces gens, pouvait maudire certains croyants.
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Les victimes Strasbourgeoises de 1518 étaient-ils sujets à ces maux ? Là c'est difficile à dire, les sources ne le disent pas. Je n'ai d'ailleurs pas les compétences pour tabler dessus. Ici, on fait de la vulgarisation comme on peut, et bien sûr, je fais des erreurs. pic.twitter.com/N5I4rZEdWQ
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Durant l'été 1518, une épidémie frappe la ville de Strasbourg. Ce n'est ni la peste noire, ni le Covid.
Il s'agit d'une épidémie de danse : les gens étaient pris de spasmes frénétiques les obligeant à danser.
Un Thread macabre ⬇️
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