2/ En pleine guerre froide, les États-Unis et l’URSS mobilisent massivement des avions et satellites espions/de renseignements divers et variés. Voici par exemple les sites nucléaires français de Marcoule et Pierrelatte photographiés par le satellite US KH-7/GAMBIT en 1967. pic.twitter.com/T0h2zjqBrR
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18/ La modélisation informatique établit que l'Australie, la Grande-Bretagne, le Canada, le Japon et la Nouvelle-Zélande sont situés le long de la trajectoire orbitale du satellite. Le Canada l'apprend pour la 1ère fois le 19 janvier 1978.
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34/ Les débris sont analysés par les Whiteshell Laboratories de la commission atomique du Canada. Les spécialistes ont pu découvrir des détails techniques sur le réacteur et ont estimé qu’environ 92,5 Térabecquerel [Tbq] de radioactivité a été relâché sur le sol canadien. pic.twitter.com/TIVKNUo3oE
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3/ Une des familles de satellites soviétiques espions se nomme US-A (acronyme du russe Oupravliaemi Spoutnik Aktivni – (ru) Управляемый Спутник Активный pour Satellite Contrôlé actif). Son appellation occidentale est RORSAT (Radar Ocean Reconnaissance Satellite).
© Igor Marinine. pic.twitter.com/uX5srRRpt2— Michaël Mangeon (@Mangeon4) November 11, 2022
19/ Le 24 janvier 1978 à 6h58, le satellite Cosmos 954 entre dans l'atmosphère au-dessus de l'île de la Reine-Charlotte, un archipel canadien situé au large de la Colombie-Britannique. Il se désintègre et son compartiment réacteur est rompu. pic.twitter.com/Za8mTnfJ3Z
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35/ Les suites de l’histoire sont aussi juridiques et politiques. L’URSS considère ne devoir aucune compensation au Canada qui a refusé son aide. Le Canada tente d'amplifier les dégâts causés par le satellite. En 1981, les 2 parties sont ok pour 3 millions de $ de compensation. pic.twitter.com/c64eJpHQM4
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4/ Ce programme qui démarre en 1961 a pour objectif de localiser les plus gros navires de l'OTAN afin, en temps de guerre, de pouvoir guider les missiles de croisière lancés depuis des navires, avions ou sous-marins soviétiques.
Un scénario à la "Tempête rouge" de Tom Clancy. pic.twitter.com/rzhj6eHfLW
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20/ Les débris se dispersent depuis la bordure ouest du Grand lac des Esclaves dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada, se déplaçant vers l'est-nord-est sur une distance de 800 km le long de la rivière Thelon jusqu'à la région juste au nord de Baker Lake. pic.twitter.com/b1sZia2tn1
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36/ Après l’opération Morning Light, de nombreux travaux visant à étudier les satellites à propulsion nucléaire et accroître la sûreté de cette technologie pour l’exploration spatiale seront mis en place, notamment des modifications du design du réacteur BES-5 soviétique. pic.twitter.com/NqhgSJBN9g
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5/ 34 lancements opérationnels de satellites US-A sont réalisés entre 1970 à 1988. Ces satellites sont équipés d’un réacteur nucléaire pour alimenter un radar et l'équipement nécessaire pour les transmissions vers une station terrestre. pic.twitter.com/kamdlrNOHY
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