sans doute pense-t-il me flatter. mais il ne se rend pas compte que :
1)il n’est pas seul. des histoires comme ca j’en ai à la pelle. et c’est usant.
2)je suis captive. il n’a rien fait « d’assez grave » pour que je le confronte, et j’ai très peur de sa réaction si je le faisais.— charlie (@charliemedusa) November 7, 2022
Non classé
alors je fais des détours et lorsque par hasard je me retrouve dans cette rue, je trace et j’ai peur. il ne me fera sans doute jamais rien.
mais je n’en sais rien.— charlie (@charliemedusa) November 7, 2022
et le truc donc, c’est qu’il n’y a pas que ce caissier. il y a aussi un ancien prof très aimé très populaire très connu. un voisin. un serveur. un ami d’ami. un inconnu dans la rue. certains sont là une minute, d’autres un an. et je n’en peux plus.
— charlie (@charliemedusa) November 7, 2022
on n’a pas peur pour rien. on a peur de ce qui ne s’est pas encore passé. on a peur de ce qu’on a déjà vécu et qui se reproduira. on a peur et c’est normal. on a peur justement parce qu’il n’y a encore rien. on a peur de ce grand rien contre lequel on ne peut rien.
— charlie (@charliemedusa) November 7, 2022
thread – non, ça ne nous fait pas plaisir quand un homme nous drague, même «sans déranger» ou gentiment, dans l’espace public. ça fait 6 mois qu’un caissier me jette des regards langoureux, m’effleure la main et me fait des sourires chaque fois que je viens faire mes courses.
— charlie (@charliemedusa) November 7, 2022
du coup, je n’y vais plus. j’en suis au stade où je n’ose même plus passer dans la rue parce qu’il est toujours là derrière la vitrine et que dès qu’il me voit passer il sort en faisant mine de prendre une pause clope et essaye de m’interpeller. je suis terrifiée. et ça se voit.
— charlie (@charliemedusa) November 7, 2022
dès la 1re fois et toutes les fois suivantes, j’ai retiré ma main, détourné le regard, je n’ai pas répondu à ses questions. depuis, il m’a « cramée » à plusieurs reprises dans mon quartier, et m’a suivie sur qq rues bien que je prenne des virages évidents pour le fuir.
— charlie (@charliemedusa) November 7, 2022
on me dira : mais il ne fait rien de méchant, il ne tente rien de direct. jusqu’ici non. mais s’il y a bien un truc qu’on apprend vite quand on est une femme dans l’espace public, c’est que la situation peut basculer à n’importe quel instant. même après 6 mois de petits sourires.
— charlie (@charliemedusa) November 7, 2022
Tu assassinas cet élément mammifère canidé des Balkans
— Louise (@AmeEnSoie) November 5, 2022
La législation de l'être à la capacité physique la plus développée
— Louise (@AmeEnSoie) November 5, 2022
