Ces pré-requis ont été déclenchés par les croyances des Strasbourgeois : Saint-Guy étaient un patron lié au corps et aux agitations, qui pouvait soigner l'épilepsie, mais qui selon ces gens, pouvait maudire certains croyants.
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Les victimes Strasbourgeoises de 1518 étaient-ils sujets à ces maux ? Là c'est difficile à dire, les sources ne le disent pas. Je n'ai d'ailleurs pas les compétences pour tabler dessus. Ici, on fait de la vulgarisation comme on peut, et bien sûr, je fais des erreurs. pic.twitter.com/N5I4rZEdWQ
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Durant l'été 1518, une épidémie frappe la ville de Strasbourg. Ce n'est ni la peste noire, ni le Covid.
Il s'agit d'une épidémie de danse : les gens étaient pris de spasmes frénétiques les obligeant à danser.
Un Thread macabre ⬇️
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Ces personnes étaient donc persuadées d'être maudites, inconsciemment. C'est une théorie.
John Waller explique également que ces épisodes ont pu cessé par la diffusion du protestantisme en Europe, qui met à mal ces vieux cultes locaux et le surnaturalisme.
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Restez informés, continuez de lire pleins de trucs de faire vos propres recherches. Mes publications ne doivent pas faire autorité, elles vous font découvrir pleins de trucs mais ce n'est généralement pas suffisant.
Continuez de vous cultiver ! pic.twitter.com/cnZ1sCUuEY
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Vous avez bien lu, il s'agit bien d'une épidémie atteignant les gens et les forçant à danser. Mais comment est-ce possible ? Est-ce un parasite, un virus ? Nous allons y venir.
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De plus, l'époque moderne est une période de grande avancée scientifique (surtout les XVIIe et XVIIIe siècles). Ce rationalisme, certes inconnu de nombreux habitants, permettait toutefois de neutraliser d'anciennes craintes mystiques.
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Un 14 ou 15 juillet, en 1518, une femme ne passe pas inaperçue. Cette pauvre dame est remarquée car se tortille dans la rue, sautille, fait des mouvements de jambes et de bras répétitifs. Bref : elle danse. Contre son gré.
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Le dernier épisode connu de "manie dansante" est survenu à Madagascar en 1863. Après ça, plus rien, et surement pour les raisons évoquées plus haut.
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Malgré ce que lui aurait dit son mari, elle ne pouvait s'arrêter. Même en demandant de l'aide, rien pouvait y faire : malgré ses pieds ensanglantés, sa respiration coupée, sa sueur abondante, ses membres douloureux, la danse continue.
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