Cet écocide se double d’un ethnocide : privation des moyens de subsistance, destruction de cimetières, de lieux de culte et d’arbres centenaires considérés par les Bunong comme des personnes intégrées à leur société, et conversion forcée à l’économie de marché. pic.twitter.com/iJlDQn3gpy
— Clément Renard (@clemnaturel) January 3, 2023
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Plusieurs représentants Bunong se sont dits épuisés par cette bataille judiciaire et ont déclaré "s'être sentis obligés d'accepter les conditions de l'entreprise pour ne pas risquer de n’obtenir aucune des terres revendiquées" – ce qui s'est précisément produit. pic.twitter.com/qjlxEym1mA
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Socfin a mis les Bunong devant ce choix :
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-200$/ha d’indemnités
-des terres de substitution lointaines et moins fertiles
-bénéficier du programme «Petits Exploitants» : emploi précaire dans les plantations + s’endetter auprès de Socfin pour payer les engrais et les pesticides.
Cette médiation, cofinancée par des États où Socfin est basée (Suisse, Lux), a été un outil de spoliation néocolonial utilisé pour donner un semblant de légalité à un vol de terres, un écocide et un ethnocide avec l’appui de la dictature cambodgienne et de la justice française.
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Dépossédés de leur terres, les Bunong doivent désormais travailler pour le Capital pour survivre. Krey Quin, 48 ans, a emprunté de l’argent pour la 1ère fois en 2019 pour acheter une moto et du riz en ville. Pour payer les intérêts, il récolte le caoutchouc pour Socfin. pic.twitter.com/f2Gpvq0Rge
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De la Sierra Leone au Nigeria en passant par le Cameroun, la Guinée, la Côte d’Ivoire ou le Cambodge, les communautés autochtones et paysannes vivant à proximité des plantations de Socfin luttent pour survivre au néocolonialisme et pour leurs droits. https://t.co/eZKkI0SxTP
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Un cycle de négociations de plusieurs années avec l'État et Socfin, initié par une association autochtone, la BIPA (Bunong Indigenous People's Association – https://t.co/fu6g2AzSyg), a pris fin en 2016, les ressources financières de l’association s'étant épuisées.
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Sources
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– Rapport du bureau suisse de l’ONG @FIANista : https://t.co/xHFQU8mcJ8
– https://t.co/4ByTkZ3Kcg
– https://t.co/oBo8qNFP5f
– https://t.co/0cOAADmRgp
– https://t.co/Zpmdjbi9eh
À propos de Socfin : https://t.co/we5pYD6B41
Au même moment apparaît le projet de médiation 'Mekong Region Land Governance' cofinancé par les États Suisse, Allemand et Luxembourgeois, et piloté par l’entreprise IMG. Dès le départ, un village où des familles ont osé se joindre à un procès contre Bolloré en a été exclu.
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En 2019, 11 Bunong se sont rendus en France, au tribunal de Nanterre, pour faire valoir leurs droits contre Socfin. L’action a été jugée irrecevable en 2021 faute de titres de propriété valables, et les plaignants condamnés à payer 20.000€ de frais de justice à Bolloré. pic.twitter.com/E7gtIT6jqo
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