Un autre aspect des liens entre dépression et biologie est qu'il ne faut pas faire de fausses opposition entre des niveaux biologiques, psychologiques et sociaux. Un trouble psy c'est la rencontre entre ces facteurs imbriqués.
— Jérémie Naudé (@JeremieNaudeFR) January 15, 2023
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Par exemple, le cerveau reptilien. MacLean propose la théorie du cerveau triunique (reptilien, limbique, cortex) sans données et depuis ça a été démonté des milliers de fois, mais le mythe persiste. Cette théorie est fausse pour plusieurs raisons.https://t.co/RhLvx7cwDa
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On retrouve le même principe pour l'ocytocyne : ça a d'autres rôles que l'amour ou l'attachement, et l'attachement a plein d'autres bases biologiques que l'ocytocyne. On dit que le système est redondant : plusieurs mécanismes sont possibles (heureusement)https://t.co/VaPQyZpOGM
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Une mauvaise vision de l'évolution place l'humain au sommet d'une échelle naturelle qui irait du plus simple au plus complexe. En réalité l'évolution est plus comme un buisson avec des branches qui divergent selon différents types d'adaptation et de dérivés (du hasard quoi).
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J'arrive à la limite de 25 tweets
— Jérémie Naudé (@JeremieNaudeFR) January 15, 2023je fais une pause et je reprends avec la dopamine pour illustrer qu'il ne faut pas passer juste de "1 molécule = 1 fonction" à "1 molécule = plein de fonctions, 1 fonction = plein de molécule" qui serait un peu flou.
Les parties les plus anciennes du cerveau (qui sont communes aux reptiles et aux humains) ont continué d'évoluer chez les reptiles, qui ne sont pas des dinosaures que l'évolution aurait figé… voir aussi :https://t.co/dYHGzuq2wv
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La dopamine se retrouve donc impliquée dans des fonctions aussi diverses que la récompense, la motivation, la motricité, le stress, la perception du temps, la mémoire… bien loin de l'image de l'hormone du plaisir. Comment décrire alors le rôle de la dopamine ?
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Chez les mammifères il n'y a pas que le cortex qui aurait évolué pour donner des comportements complexes mais ceux-ci émergent aussi de nouvelles interactions avec les parties plus profondes du cerveau.
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https://t.co/OX8xrmXkjq
Un point de départ c'est le rôle de la dopamine dans la récompense : si une molécule est libérée quand on obtient une récompense, c'est bien qu'elle doit nous donner la sensation de plaisir ? Pas forcément.https://t.co/hWNUC4qBIq
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Mais ce qu'on remarque c'est que les théories du cerveau reptilien ou triunique recyclent de la mauvaise psychologie où on nous présente une dualité simpliste entre raison et émotions (ou 3 entités avec l'instinct parfois séparé des émotions). https://t.co/2pnJnmxcNR
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