Les anxiolytiques comme les benzodiazépines, les somnifères, les opiacés légaux ou illégaux, les anti histaminiques sédatifs, la MDMA, le fameux GHB (pas le plus fréquent contrairement à ce qu'on pense), l'alcool, la 3-MMC, la liste est longue et non exhaustive.
— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Non classé
Nos histoires sont toutes différentes et très similaires.
— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
On nous dépossède de tout, nos corps, nos souvenirs, notre parole.
Nos histoires ne sont pas des faits divers. Ce sont des faits politiques.
Par la lutte, nous venons reprendre ce qu'ils nous ont volé.
On va rien lâcher.
Certains produits entraînent une amnésie partielle ou totale,sans forcément que la victime soit inconsciente.
— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Il peut ne pas y avoir d'amnésie mais la victime, sous l'effet du produit, fait des choses qu'elle n'aurait pas fait dans son état "normal" (particulièrement MDMA, 3-MMC)
J'ajoute ici le lien vers l'asso M'endors pas, qui sensibilise et lutte contre la soumission chimique, créée par Caroline Darian, fille de la victime et victime elle-même de l'affaire #Mazan.
— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Je salue encore une fois leur courage, tout mon soutien ❤️https://t.co/b0rowuCzns
On peut donc voir des images d'une victime qui semble et consciente et "participante" et qui n'est pour autant pas consentante.
— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Je rappelle que même en dehors d'une prise de substance, lors d'une agression, la sidération est fréquente et la victime peut "ne pas se défendre".
Il est impossible de faire une liste de tous les symptômes qui peuvent être liés aux différents produits ou aux agressions, on peut l'évoquer devant l'amnésie des faits, des nausées ou vomissements au réveil, des douleurs aux parties intimes, des IST "non expliquées", etc.
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Que faire pour "prouver" qu'on a été ou qu'on est victime de soumission chimique ?
— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Il faut essayer d'identifier la substance dans l'organisme, et là il y a des choses à savoir pour maximiser la possibilité de recueillir ces preuves.
L'identification de la substance dans le sang ou les urines est le plus simple, mais il faut agir très vite car le délai d'élimination est TRÈS COURT.
— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Plus les plus court comme le GHB, c'est 6h maximum, pour d'autres produits ça peut aller jusqu'à 48h.
Le prélèvement peut se faire à plusieurs endroits (maison des femmes, hôpital, certains labos), ça dépend des territoires.
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Viol Femmes Informations est une ligne qui pourra vous orienter avec des pros formés à l'écoute.
A défaut, vous pouvez appeler le 15 ou le 17. pic.twitter.com/yZsb5bjhMp
Si vous êtes "hors délai", on peut faire un prélèvement sur les cheveux.
— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Le prélèvement se fait au moins 4 à 6 semaines après la prise de substance, le temps que les cheveux poussent un peu.
On coupe une mèche à ras, de l'épaisseur d'un stylo, à l'arrière du crâne.