Dans la majorité des cas, le but est l'agression sexuelle.
Mais on peut aussi soumettre chimiquement quelqu'un pour le voler, pour "avoir la paix", pour lui faire prendre des décisions contre son consentement (signer un papier, etc).— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
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Mais comme beaucoup de gens se comportent avec les corps des autres comme des Dobermann avec un steak, je réitère : dans le doute abstenez-vous si la personne est droguée ou bourrée.
Il vaut mieux "louper" une occasion de coucher que traumatiser à vie une personne.— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Dans quel contexte peut-on être victime ?
On pense toujours au contexte festif, en soirée, mais le plus fréquent comme pour toutes les violences sexuelles c'est le milieu familial, à but de viol conjugal ou d'iceste.
Elle existe aussi dans le cadre amical ou professionnel.— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Cette affaire #Mazan n'est pas un fait divers, c'est l'horrible partie émergée de l'iceberg gigantesque et terrifiant que sont les violences sexuelles et notamment les violences sexuelles intra familiales.
J'aimerais qu'on se dise "Plus jamais ça". Qu'on se regarde tous en face.— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Toute substance psychoactive peut être utilisée, qu'elle ait un effet sédatif (=qui endort), amnésiant, et/ou un effet stimulant/désinhibant.
Les produits les plus fréquemment utilisés sont des médicaments qu'on trouve dans la pharmacie de millions de gens en France.— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Un jour je parlerai de ce qui m'est arrivée à 15 ans, de la violence que ça a été de vivre avec ça, la honte, la colère, la peur.
J'aurais eu besoin de voir des femmes en parler sans honte, moi qui suis restée 10 ans seule avec ce truc.
On parle pour nous et pour les autres.— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Les anxiolytiques comme les benzodiazépines, les somnifères, les opiacés légaux ou illégaux, les anti histaminiques sédatifs, la MDMA, le fameux GHB (pas le plus fréquent contrairement à ce qu'on pense), l'alcool, la 3-MMC, la liste est longue et non exhaustive.
— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Nos histoires sont toutes différentes et très similaires.
On nous dépossède de tout, nos corps, nos souvenirs, notre parole.
Nos histoires ne sont pas des faits divers. Ce sont des faits politiques.Par la lutte, nous venons reprendre ce qu'ils nous ont volé.
On va rien lâcher.— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
Certains produits entraînent une amnésie partielle ou totale,sans forcément que la victime soit inconsciente.
Il peut ne pas y avoir d'amnésie mais la victime, sous l'effet du produit, fait des choses qu'elle n'aurait pas fait dans son état "normal" (particulièrement MDMA, 3-MMC)— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024
J'ajoute ici le lien vers l'asso M'endors pas, qui sensibilise et lutte contre la soumission chimique, créée par Caroline Darian, fille de la victime et victime elle-même de l'affaire #Mazan.
Je salue encore une fois leur courage, tout mon soutien ❤️https://t.co/b0rowuCzns— Docteur Zoé (@Dr_Zoe_) September 5, 2024