Cette fois c'était quand il avait fait un clone de lui pic.twitter.com/PYWZlBD0TB
— ☀️ Sid ☀️ (@Muffinbiencuit) December 6, 2019
Non classé
Cette fois là c'était une permutation pic.twitter.com/dIPcIn4pis
— ☀️ Sid ☀️ (@Muffinbiencuit) December 6, 2019
Là c'est la fois où il avait eu le temps de composer les mudras du multiclonage pic.twitter.com/DESf75N8PW
— ☀️ Sid ☀️ (@Muffinbiencuit) December 6, 2019
Arrêtez tout, vous devez absolument lire l’histoire de sir William Neville et sir John Clanvowe : deux chevaliers du XIVe siècle, poètes, croisés, espions et… gays !
Un thread ⬇️ (d’après celui, en anglais, de @erik_kaars) #Histoire #medievaltwitter pic.twitter.com/c9OROINQXW
— Actuel Moyen Âge (@AgeMoyen) August 2, 2023
William et John sont nés vers 1341 en Angleterre. Ils se rencontrent au service du roi. A partir de là, il ne se quittent plus : ils se battent ensemble en France, durant la guerre de Cent Ans. En 1390, ils participent ensemble à une croisade dirigée contre Tunis. pic.twitter.com/gEL8njT9Zj
— Actuel Moyen Âge (@AgeMoyen) August 2, 2023
John Clanvowe est par ailleurs poète, et ami personnel de Chaucer (poke @JFruoco). Il est notamment l’auteur d’un « Dit de Robin des Bois » qui est l'un des premiers, voire le premier texte consacré à ce célèbre héros ! pic.twitter.com/vDKISXR14r
— Actuel Moyen Âge (@AgeMoyen) August 2, 2023
En 1391, John et William sont envoyés par le roi vers Constantinople. On ne sait pas réellement pourquoi : c'est peut-être un pèlerinage, mais les médiévistes se demandent si ce ne sont pas des espions royaux… pic.twitter.com/sWfOVTMYh9
— Actuel Moyen Âge (@AgeMoyen) August 2, 2023
Ils meurent quelques mois plus tard, près de Constantinople, peut-être de la peste. John meurt en premier et, selon la Chronique de Westminster, William se laisse mourir de chagrin, refusant de se nourrir. Ils sont enterrés ensemble… pic.twitter.com/Mqh8Xfo6RD
— Actuel Moyen Âge (@AgeMoyen) August 2, 2023
Leur pierre tombale a été retrouvée en 1913 dans la mosquée d’Arap, à Istanbul. Sur leurs boucliers, leurs blasons sont dits « empalés » : chaque blason est divisé en deux et accueille sur une moitié le blason de l’autre. Or c’est une pratique réservée… aux couples ! pic.twitter.com/6Si1P9OuxX
— Actuel Moyen Âge (@AgeMoyen) August 2, 2023
On la voit ainsi sur des tombes de couples hétéros, ou encore sur des tombes d’évêques : dans ce cas, le blason personnel du prélat est mêlé à celui de sa ville, car l’évêque est, dans un sens très réel, « marié à l’église » (maritus ecclesie). pic.twitter.com/D5MW0BjMrc
— Actuel Moyen Âge (@AgeMoyen) August 2, 2023