ah oui et encore une chose, j'en peux plus d'entendre "oui mais avec nos impôts on leur paie la télé": LA TELEVISION EST PAYANTE EN PRISON (et ça peut être l'enfer, une grosse source de tension, quand qqn impose une télé allumée H/24)
— Laélia Véron (@Laelia_Ve) March 12, 2018
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La délégation de ces cantines au privé a fait bondir les prix. Le contrôleur des lieux de privation de liberté et la cour des comptes ont plusieurs fois dénoncé cette situation, après avoir constaté des abus énormes entre les prix à l'intérieur et l'extérieur
— Laélia Véron (@Laelia_Ve) March 12, 2018
Autre cliché sur la prison: les personnes détenues ne veulent pas travailler, mais juste se tourner les pouces. Faux, il y a une forte demande d'accès au travail. En théorie, c'est un droit pour toutes et tous, en réalité, son accès peut être très compliqué
— Laélia Véron (@Laelia_Ve) March 12, 2018
Exemple d'augmentation des prix: +50% pour une bouteille d'eau, +70% pour du Nutella… Ca c'est de l'argent qui ne va pas dans la poche des victimes ou de l'Etat, mais de prestataires privés. Une bonne enquête de @LEXPRESS sur ces prix: https://t.co/3yKMANWU2O
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Les personne prévenues (non jugées) ne peuvent travailler que sur accord du magistrat saisi du dossier de la procédure et ne peuvent être affectées qu'au service général. (On peut attendre des années avant le jugement)
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Pour le droit du travail, pour l'instant il n'y en a pas en prison. C'est une zone de non-droit, même si l'@OIP_sectionfr essaie de se battre pour cela. E. Macron a dit récemment qu'il allait introduire un droit du travail "adapté" en prison. Ce serait une première, à voir.
— Laélia Véron (@Laelia_Ve) March 12, 2018
Les demandes de travail doivent être adressées de préférence par écrit (ça exclut les personnes illettrées, les personnes étrangères…) Une commission décide ensuite, sans avoir à justifier ses choix, ce qui peut créer de grosses tensions
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Je vais être précise sur ce que cela signifie. 1/ Les salaires, très bas, puisque l'administration ne respecte pas les tarifs mis en place par la loi pénitentiaire. Le salaire est entre 1 ou 3 euros de l'heure, pour un travail généralement très répétitif
— Laélia Véron (@Laelia_Ve) March 12, 2018
Autre difficulté:entre le travail et l'école il faut très souvent choisir car les horaires ne sont pas aménagés.Pour nous qui enseignons, ça complique vraiment les choses (des personnes détenues qui lâchent l'école en cours d'année une fois qu'elles ont été acceptées au travail)
— Laélia Véron (@Laelia_Ve) March 12, 2018
Si c'est un travail délégué par concessionnaire, peu importe le temps passé au travail, la personne détenue est payée à la pièce. C'est le concessionnaire qui décide du prix de la pièce. (Pas censé être légal, mais ça subsiste)
— Laélia Véron (@Laelia_Ve) March 12, 2018