En 2014, une revue d’articles de l’American Sociological Association sur plus de 40 études (https://t.co/RAERP8TFjU) concluait que les enfants élevés par des couples homosexuels possédaient, in fine, les mêmes niveaux de développement cognitif, social et d’équilibre psychologique
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En 2010, une méta-analyse de 33 études ( https://t.co/yK7wxjJzQh ) montrait aussi que ni la santé ni le bien-être des enfants n’étaient affectés par la sexualité de leurs parents (Etaient aussi évalués l’attachement, les problèmes de comportement et la réussite scolaire).
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Ce qui se dessine aussi, dans ces travaux, c’est que l’attention des parents envers l’enfant, les soins et le soutien apportés influent bien plus sur son bien-être et son développement positif que le nombre de parents, leur genre ou leur sexualité.
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Y-a-t ’il des études dont la conclusion va à l’inverse de ce consensus ?
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Elles sont plutôt rares mais il en existe quelques-unes. Celle-ci, par exemple, de Regnerus et al. : https://t.co/8xtaVLAgqO
Elle conclue au fait que les adultes suivis (18 à 39 ans) dont les parents étaient gays/lesbiennes ont de moins bons résultats sur le plan social, émotionnel et relationnel que ceux élevés par des parents biologiques hétérosexuels, mariés ou non.
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Suite à sa publication, cette étude a été sévèrement critiquée pour sa méthodologie (voir par exemple ici : https://t.co/UO6N56YtHn )
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En effet, elle comparait, par exemple, des adultes élevés par un ou des parents homosexuels dans beaucoup de configurations familiales avec des adultes élevés par des parents hétérosexuels dans des environnements familiaux stables et biparentaux.
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Une fois pris en compte dans l’analyse le nombre de parents et la stabilité de la structure familiale, on retombe sur des résultats similaires aux autres études.
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En conclusion, et d’après les éléments exposés ci-dessus,
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1) la phrase « Une famille, c’est un papa et une maman » relève de l’intime conviction, de la croyance personnelle mais n’est étayé par aucune donnée scientifique, depuis 40 ans que ce sujet est étudié.
2) les problèmes que peuvent avoir ces enfants dans leur développement et leur bien-être proviennent non du fait d’avoir des parents de même sexe/genre, mais de l’hostilité et/ou du rejet à l’extérieur de cette cellule familiale.
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