Ce mécanisme est le même pour toute prise de décision. La cellule acte, puis transmet aux services concernés, qui diffusent. Mais à 7h du matin, on peut imaginer que joindre les services de l'éducation nationale ne se fasse pas en deux minutes.
— E. (@ImaGeels) October 2, 2019
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C'est là que la communication de crise est la plus importante : il faut faire confiance au citoyen (et donc lui devoir vérité et transparence), sans générer de situation de panique ("Toi peut-être tu vas mourir, toi peut-être ça va aller, toi je sais pas…").
— E. (@ImaGeels) October 2, 2019
Encore du boulot..
Cet arsenal de dispositifs permet, en théorie, de déployer un certain nombre de mesures rapidement et efficacement en cas de catastrophe ou d'accident. Ces mesures sont listées, les agents concernés sont préparés à cette éventualité. Sauf que :
— E. (@ImaGeels) October 2, 2019
Parce que oui, il faut par exemple trouver les numéros personnels des agents en poste (pour les chefs d'établissement, les numéros sont normalement à jour dans le PCS de la commune mais vue la taille de la commune de Rouen, on ne peut envisager de les prévenir un par un).
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Voilà, je crois que j'ai fait le tour.
— E. (@ImaGeels) October 2, 2019
Désolée pour les imprécisions, je me base sur les RETours d'EXpérience que j'ai pu étudier, sur mes travaux de thèse (qui, encore une fois, portent sur une catastrophe naturelle, et pas industrielle).
Maintenant, je cherche du boulot 😀
D'une part, lorsque la zone concernée dépasse le territoire communal, la direction des opérations (et donc la cellule de crise) est alors transférée à la préfecture (et au préfet de zone lorsqu'il s'agit de plusieurs départements). On multiplie donc structures et agents impliqués
— E. (@ImaGeels) October 2, 2019
Bref, encore une fois je ne connais pas la situation précise sur place, je me base sur des retours d'expériences autres. J'essaie juste d'expliquer (sans excuser !) qu'une cellule de crise n'a pas juste à appuyer sur un bouton et hop, tout le monde sait ce qu'il doit faire.
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Du coup, ce transfert de responsabilité peut induire l'intervention d'équipes réunissant de nombreux acteurs, pas toujours habitués à travailler ensemble, et n'ayant pas nécessairement les mêmes moyens, ni les mêmes habitudes.
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Concernant enfin l'aspect "risque sanitaire" : tant qu'on ne sait pas ce qui brule, ben…On ne sait pas ce qui brule. Sauf que "on sait pas" est une position difficilement tenable par les autorités. Immédiatement, alors que l'incendie n'est pas maîtrisé, des relevés sont faits.
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La communication de crise devient alors la face émergée de l'iceberg. Mais les cellules de crise travaillent d'arrache-pied sur une multitude de paramètres extrêmement complexes. Eux aussi, attendent fébrilement des résultats.
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