Après l’IVG, une fois remise, rdv avec la gynéco, vient le moment de prescrire une contraception. Je ne supporte pas les pilules classiques.
Me voilà donc, étudiante sans argent, avec une ordonnance de pilule 3ème génération mal remboursée et moins sûre…— Succube anti-capitaliste (@MimieBe) May 31, 2019
Non classé
Est-ce que c’était la meilleure chose à faire ? J’en sais rien.
C’est en tout cas ce qui a été fait.
Je sors de cet IVG dévastée psychologiquement à cause du discours culpabilisant de la psy. Mon mec du moment lui va très bien et me largue 2 mois après à cause de ma dépression…— Succube anti-capitaliste (@MimieBe) May 31, 2019
Le 2ème, j’ai 23 ans à Paris. Cette fois, je reconnais les symptômes tout de suite, je suis enceinte et je vais chez la gynéco. Elle me prescrit une IVG médicamenteuse. Je prévois une matinée accompagnée chez moi devant des films. Je perds du sang, je pense que c’est bon.
— Succube anti-capitaliste (@MimieBe) May 31, 2019
Je dois reprendre un rdv avec la gynéco, pour vérifier. Je galère à en avoir un entre mes cours et le boulot. Quand je l’ai enfin, elle me dit que ça n’a pas marché et que je dois aller aux urgences pour me faire avorter. Elle m’engueule de n’être pas venue plus tôt.
— Succube anti-capitaliste (@MimieBe) May 31, 2019
Là je sors un peu sous le choc. Et surtout, je suis incapable d’aller aux urgences pour ça. Vraiment. Je me plante en face de l’hôpital le plus proche et pendant 30 minutes je vais essayer de me convaincre d’y aller sans succès. Je ne vois pas l’urgence de la situation.
— Succube anti-capitaliste (@MimieBe) May 31, 2019
Alors j’appelle les hôpitaux et centre IVG de Paris. Plusieurs refusent. Il aurait fallu que je fasse la première partie chez eux pour qu’ils me prennent. Puis enfin l’Hopital Européen accepte.
J’ai pleuré de soulagement dans la rue. (Oui, parce que j’étais en pause donc dehors)— Succube anti-capitaliste (@MimieBe) May 31, 2019
Premier rdv avec une psy. Là, vu ma précédente expérience, je ne suis pas franchement sereine.
Et pourtant, elle a été tellement parfaite. Elle m’a rassurée. M’a dit que ce n’était pas grave. Que je n’avais pas à m’en vouloir. M’a regardé pleurer sans jugement.— Succube anti-capitaliste (@MimieBe) May 31, 2019
Ensuite, rdv avec une gynéco qui m’a appris ce que mon autre gynéco m’avait cachée… en fait, l’IVG médicamenteuse avait fonctionné, les embryons n’étaient pas viables, mais ne s’étaient pas décrochés.
Oui parce qu’il y en avait deux, visiblement…— Succube anti-capitaliste (@MimieBe) May 31, 2019
Franchement, à l’heure actuelle, je ne sais toujours pas si j’aurai préféré qu’on me cache cette information ou non. Je ne sais pas.
Vient le moment de parler contraception. Je ne laisse pas le choix, je veux un stérilet. Ils me le poseront durant l’intervention.— Succube anti-capitaliste (@MimieBe) May 31, 2019
Dans cet hôpital, ils font les IVG sous anesthésie générale.
Sans doute moins traumatisant pour beaucoup de femmes.
Je me suis réveillée tout était terminé et j’avais enfin une contraception sûre.— Succube anti-capitaliste (@MimieBe) May 31, 2019