Pendant la guerre d’Algérie, les gens qui osaient porter ce drapeau risquaient la mort. C’est pour cette raison qu’on le voit partout aujourd’hui. Et plus on nous dit de ne pas le sortir, plus on a envie de le brandir toute la journée.
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Personnellement, je ne le sors jamais mais depuis que nos politiques fachos se sont emparés de ce sujet, je suis en full Captain Algeria. pic.twitter.com/YAhtasM7ap
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Plus vous nous direz de ne pas nous afficher avec ce drapeau, plus vous le verrez. Effet Bouzid Saâl. Des gens sont morts pour ce drapeau, vous ne pourrez pas empêcher leurs descendants de se l’approprier.
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D’abord, l’histoire de l’équipe nationale algérienne est intimement liée à l’histoire de la révolution. Il faut remonter au 13 avril 1958, jour de la naissance de cette équipe, pour le comprendre. À l’époque, on parlait du « onze de l’indépendance ».
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Et franchement, arrêtez de vous agacer dès que vous voyez un drapeau algérien. Il symbolise la liberté. C’est beau la liberté. Ce drapeau est l’étendard d’un peuple qui a su briser ses chaînes pour devenir ce qu’il voulait être. Comment peut-on être contre ça aujourd’hui ?
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Un collectif composé de joueurs professionnels dont certains faisaient partie jusque-là de l’équipe de France. Ce 13 avril, ils ont tout quitté et embrassé la clandestinité pour représenter cette nation naissante.
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Précision utile : brandir le drapeau algérien, ce n’est pas détester la France. Privilège des binationaux, on aime nos deux pays à la fois. Je suis tout autant Benzema que Mahrez, M’Bappé que M’Bolhi, Zidane que Belmadi. Je suis pleinement français et pleinement algérien.
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Il y avait des stars dans cette équipe : Rachid Mekhloufi, par exemple, buteur de Saint-Étienne qui se préparait à faire la Coupe du Monde 1958 sous le maillot des Bleus. Il a tout abandonné pour l’Algérie. pic.twitter.com/RbebD8twa7
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Ça peut vous paraître paradoxal mais je ne suis jamais autant français que lorsque je brandis le drapeau DZ. Parce que je fais le choix de la liberté. Et je ne suis jamais autant algérien que lorsque je brandis le drapeau FR. Parce qu’aujourd’hui, je n’y suis plus contraint.
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