Quand on fait un signalement, c’est qu’on espère un engagement de la justice, mais c’est aussi un outil de travail et de collaboration avec la famille.
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— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
Non classé
Ne pas hésiter à dire à l’enfant, afin de le prévenir :
« La justice est parfois très mauvaise, moi je signale parce que ça relève de la loi mais je ne suis pas la loi. Ça peut malheureusement être classé sans suite ».
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— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
Parfois, le signalement suffit à ce que l’agresseur arrête, même si c’est classé sans suite.
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— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
Si classement sans suite, on peut préciser à l’enfant :
« ce n’est pas qu’on ne te croit pas, c’est que la justice estime qu’elle n’a pas assez de preuves, mais sache que certains dossiers parfois peuvent être rouverts plusieurs années après. Si tu le souhaites. »
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TW 🧵
Comment évoquer les choses avec un enfant chez qui on suspecte des agressions sexuelles ou viols ?
Vous trouverez ici des propositions de phrases et formules permettant de questionner un enfant chez qui on a des doutes.
Quand on manque de mots.
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— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
Parfois, les enfants ne disent pas tout, tout de suite, ou ne se rappellent pas de tout, tout de suite.
Et il faut leur dire qu’ils ont la possibilité de dévoiler davantage plus tard.
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Ces propositions s’adressent à la fois aux professionnels de santé mais aussi à tout citoyen, parent, éducateur, professeur, proche, ami, qui suspecte des choses mais manquent de mots.
Prudence avec les mots mais nécessité de les dire.
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— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
Il y a aussi les enfants qui racontent souvent des histoires de viols ou d’agressions sexuelles rapportées par d’autres enfants ou camarades.
On peut alors relancer de cette manière :
« Est-ce que l’histoire de ta copine ça peut un peu ressembler à ton histoire ?
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Avoir à l’esprit qu’on peut dire à un enfant qu’il a peut-être été victime d’une violence sexuelle, de manière générale (avec des mots adaptés à l’âge et au contexte) parce qu’on a remarqué des signaux d’alertes chez lui qu’on retrouve souvent chez les victimes.
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— Hugo 🧠 Baup (@Hugo_Baup) October 16, 2024
Peut-être que ça ne te concerne pas ?
Ou peut-être que ça te concerne et que pour toi ce n’est pas le moment d’en parler ?
Si ce n’est pas le moment, ça le sera peut-être un jour, n’hésite pas à m’en parler ce jour là si tu le souhaites. »
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