Dans les commentaires de nombreuses vidéos sur le sujet (qui cumulent des millions de vues) où des personnes sont interrogées au hasard dans la rue sur leur nombre de partenaires, au pire, les femmes qui auraient connu "trop" de partenaires se font copieusement insulter,
(16/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Non classé
Plus une femme a eu de partenaires sexuels dans sa vie, moins elle a de valeur.
C’est la thèse de l’influenceuse Thaïs d’Escufon, que je viens de découvrir au détour de recherches pour un sujet sur le masculinisme.
Thread sur le « Bodycount ».
(1/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
au mieux, on débat de si ce chiffre est « proche de la réalité » ou de si la jeune femme « ment pour se faire bien voir » (partant donc du principe que pour se faire bien voir il faut avoir eu peu de partenaires).
(17/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Cette influenceuse d’extrême droite est par certains aspects encore plus sexiste que les influenceurs masculinistes qui appellent à la haine des femmes et inondent les réseaux sociaux de théories ultra machistes depuis quelques années.
(2/20) pic.twitter.com/7F8ivEHb63— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Bref, le sexisme déguisé ou carrément assumé sur les réseaux sociaux semble avoir de beaux jours devant lui.
(18/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Dans cette vidéo sur le « bodycount » (le fait d’enquêter sur le nombre de partenaires sexuels qu'une personne a eus), l’influenceuse explique que la valeur d’une femme réside dans le nombre d’hommes avec lesquels elle a couchés.
(3/20) pic.twitter.com/rataRFsC4Q— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Sous couvert de divertissement, se cache parfois une idéologie réactionnaire, visant à faire du corps des femmes un objet de discussion public, et des réseaux sociaux un espace de jugement et de hiérarchisation des femmes… aux yeux des hommes.
(19/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Plus elle en a eus, plus sa valeur aux yeux des hommes doit décroître.
Pourquoi ? Car selon elle, si une fille a connu « trop » de partenaires sexuels, elle n’est pas « stable ».
(4/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Dans ces sphères virtuelles, le slogan « mon corps mon choix » semble décidément bien loin.
(20/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024
Thaïs d’Escufon assure à son public masculin : « ça veut dire que c’est une fille facile (…) Vous ne représenterez qu’un homme sur les 15 qu’elle a connus, et elle n’aura aucune difficulté à vous lâcher pour le 16ème ».
(5/20)— Salomé Saqué (@salomesaque) January 2, 2024