Certaines cartes de Chine précisent si l'eau des étangs ou des puits est potable. Celles d'Afghanistan indiquent à quelle période de l'année les cols et les passes sont franchissables.
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Vous pouvez avoir accès à ces cartes numérisées sur votre cartothèque en ligne préférée, mais aussi sur ce site, qui en répertorie énormément, en fonction de l'échelle https://t.co/AQ92TKFzrF pic.twitter.com/1h3aAQgDOg
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Ce projet était d'une ampleur considérable, mais aussi frappé du secret le plus absolu, les cartes étant un élément clé de toute campagne militaire. Il est donc difficile de le quantifier précisément, mais on sait qu'il s'est déroulé en plusieurs étapes
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Encore mieux : certains plans de villes présentent des entreprises dont les activités étaient à l'époque inconnues du grand public ! C'est le cas sur la carte de Seattle, où un pictogramme indique une usine de… fabrication de torpilles sous-marines !
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Mes sources pour cette histoire : ces deux https://t.co/4aQhNl2vMt excellents https://t.co/GxWDtDVLsT articles de @WIRED, un autre https://t.co/hGGZoiLKvI
de @NatGeo, le site du « Red Atlas » https://t.co/3HNIuPnDva et cette note de blog https://t.co/sqNkxXBmNF pic.twitter.com/nOvYXEwBHG— Jules Grandin (@JulesGrandin) February 27, 2024
Dans un premier temps, les soviétiques cartographient leur propre territoire : à partir de 1918, ils commencent la mise à jour de la première carte topographique impériale qui datait de 1801 et établissent une carte de Russie au millionième
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Sur Seattle, la comparaison entre la carte soviétique de 1973 et celle (américaine) de l'USGS montre bien l'impressionnant niveau de détail des cartes soviétiques pic.twitter.com/MA1NLtxj0w
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A partir des années 1950, ils étendent ce projet à l'ensemble de l'URSS, puis au monde !
L'ensemble de la planète est cartographié au millionième et au 1:500 000°, puis certaines zones d'Europe, d'Afrique ou d'Asie au 1:200 000° et au 1:50 000°
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C'est encore plus visible sur la comparaison de la carte de Pembroke (🇬🇧) par les soviétiques (1950) et par les anglais de l'Ordnance Survey (1953). Avec la version Google Maps en bonus pic.twitter.com/1g18EuDbry
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Le tout assorti d'un grand nombre de plans de villes au 1:25 000° (1 cm = 250 mètres), voire au 1:10 000°, une échelle très précise.
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