Cette petite phrase de Léa Salamé à Artus est problématique à tellement de niveaux.
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Samedi soir, la journaliste a demandé au comédien Artus comment il avait réussi à calmer ses angoisses. Extrait :
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Artus : Je fais plein de petits trucs en plus et ça va beaucoup mieux. J’ai arrêté de boire, j’ai arrêté de fumer… pic.twitter.com/xWdEtM2cY6
Salamé : Ah, vous êtes devenu chiant. Vous n’êtes plus angoissé, mais vous êtes chiant.
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Artus : Mais c’est bien en fait de ne pas boire d’alcool forcément…
Salamé : Ohlala…
Artus : Je vous emmerde ! Si j’avais dit que j’arrêtais la coke, tout le monde m’aurait dit bravo. pic.twitter.com/sbN0Q3Q4Ge
Artus raconte qu’il était hyper angoissé et qu’il va mieux.
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Qu’il a vaincu une addiction forte au point qu’il a fait des crises d’épilepsie pendant son sevrage.
Au lieu de le féliciter pour ce qui a dû relever d’une immense épreuve, Léa Salamé… l’insulte.
Quelques semaines plus tôt, elle avait fait le même coup à Gad Elmaleh, qui n’avait plus bu depuis « deux ans et sept mois ». Salamé : « La fête n’est pas moins belle ? »
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Il lui propose de faire la fête « sans alcool, mais avec de la joie». Elle : «non».
Il a buggé comme ça : pic.twitter.com/JBlaCJ54ep
L’alcool, c’est festif à petites doses et quand on est en bonne santé mentale.
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Mais pour des millions d’entre nous, c’est un mauvais remède à l’anxiété, la dépression et des traumas en tout genre.
S’il donne la sensation de pouvoir mettre le cerveau au vestiaire l’espace d’une heure ou d’une nuit, l’alcool est aussi une potion magique pour se rendre dépressif, anxieux, violent ; il isole, génère toutes sortes de maladies et tue.
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Plus de 40 000 morts par an en France. pic.twitter.com/v4qURAPehQ
Nous sommes des millions à garnir les terrasses des bistrots dès que la météo le permet.
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À prendre l’apéro entre voisins alors que midi n’a pas sonné.
À consommer l’alcool en mode solitaire, mondain ou binge.
Quel visage aurait notre société si nous n’étions pas si nombreux à vivre en deçà de nos capacités, à la fois fatigués, amortis et stressés que nous sommes par l’ingestion régulière de ces poisons dont nous abreuve l’industrie avec la complaisance absolue de nos dirigeants ? pic.twitter.com/vLOdNQgCw9
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J’ai longtemps « soigné » mon anxiété à la bière ou au vin.
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Comme Artus, j’ai arrêté de fumer (c’était il y a cinq ans) et je ne bois presque plus depuis.
J’ai dû revoir certaines de mes amitiés qui reposaient sur l’envie d’assouvir ces addictions en groupe plutôt que seul.