Par Ptolomus 09/12/2022

Bastien Vivès : un auteur de BD pédopornographiques à l’honneur à Angoulême

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TW : mention de viols, d’inceste, de pédophilie, de violences sexuelles
 

Cela fait plusieurs jours que le ton monte sur Twitter suite à l’annonce du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême sur sa programmation le 28 novembre dernier. Bastien Vivès, auteur de BDs polémiques car « pédophiles », y est invité, et on lui a même dédié une exposition pour lui tout seul.
L’auteur de 38 ans s’est déjà fait remarquer plusieurs fois et certains distributeurs ont même refusé de vendre ses livres qui ont déjà été qualifiés de « pédopornographiques », sans parler d’un traitement sexiste, de la présence d’inceste et de viols.

 

Montée de boucliers sur Twitter

Pas de communication de la part du festival. Pas d’annonce d’annulation, pas d’explication, rien. Les organisateurs semblent vouloir laisser passer le déluge en espérant qu’on oubliera bien vite cette histoire.
 







 

La France et la pédophilie

La France ou… le paradis des pédophiles ? Voici un autre nom fréquemment donné à l’Hexagone qui ne cesse de glorifier et protéger ses personnalités pédocriminelles (ou aux tendances pédophiles), Polanski, Matzneff, Claude François, Jean-Marc Morandini, Frédéric Beigbeder, PPDA, Daniel Cohn-Bendit… et on en passe et des meilleurs. Cela se ressent dans le discours ambiant où les hommes adultes trouvent régulièrement tolérable d’avoir des relations avec des adolescent·es.
Et on ne vous mettra pas de tweets sur Paris Manga 2022 où l’on pouvait trouver des produits avec des dessins d’enfants nues et sexualisées vendus légalement.
 







 

Les Melons de la colère, Décharge mentale

Une première polémique début en 2011 avec « Les Melons de la colère », une BD porno publiée en 2011 où une grande soeur à la poitrine démesurée (qui se fait violer pendant quasiment toute la BD), fait soudainement une fellation à son petit frère de 8-10 ans (Petit Paul) sur une dizaine de pages. Puis La Décharge Mentale en 2018 où un père avait des relations sexuelles avec sa femme et ses 3 filles. Les thématiques de l’inceste et de la pédophilie sont très largement présentes dans les oeuvres de Bastien Vivès.
 



 

Petit Paul

Ensuite arrive la grosse (GROSSE) polémique concernant Bastien Vivès qui remonte à 4 ans, lors de la publication de « Petit Paul », le même petit garçon des « Melons de la colère » qui a un énorme pénis et dont les femmes adultes profitent : il se fait violer. Il s’agit de pédopornographie qui n’a jamais été interdite sous prétexte d’humour et de liberté d’expression : on peut se demander comment il est possible que la mise en scène d’un petit garçon dans des situations d’inceste et de viols puisse être autorisée et défendue par Glénat ? Saluons Cultura et Gibert Joseph qui avaient pris la décision de le retirer de la vente à l’époque. Merci à eux.
 




 

Ses propres fantasmes en BD

Lors d’une interview donnée au Huffington Post, Bastien Vivès confirmait qu’il dessinait ses propres fantasmes, ce qui ferait de « Petit Paul » un ouvrage dont l’objectif (ou l’un des objectifs) est d’exciter sexuellement des adultes. Il s’agirait donc, sans trop de doutes possible d’une oeuvre destinée à satisfaire des besoins pédophiles. Et c’est OK pour la maison d’édition Glénat.
 








 

La défense

Bastien Vivès assure que « Petit Paul » n’est pas une apologie de la pédophilie tout en admettant lui-même être attiré par des filles de 10 à 12 ans, il trouve cela normal. Les relations adultes/enfants, adultes/ados sont régulièrement représentées dans ses oeuvres. La maison d’édition Glénat a défendu son auteur dans un communiqué en 2018 en brandissant la liberté d’expression. C’est sale, moche, les arguments ne tiennent pas. Il semblerait néanmoins que l’éditeur appelle régulièrement son auteur pour le reprendre sur ses publications Instagram (jugées sexistes et homophobes) et lui demander d’arrêter d’utiliser son compte. Source: les propres publications de Bastien Vivès sur son compte Instagram, où il illustre (caricature ?) avec une ironie mal placée ses échanges avec son éditeur.
 




 

Aujourd’hui, les organisateurs du festival d’Angoulème ne remettent pas en cause l’exposition personnelle de Bastien Vivès, car à l’instar de la maison d’édition Glénat, ils brandissent la liberté d’expression. On rappelle que l’on parle de mettre en avant un auteur d’ouvrages pédopornographiques dans un festival financé en partie par de l’argent public. Il ne s’agit pas d’appeler à la censure de l’auteur mais bien à l’annulation de son exposition. En 2022, nous valons mieux que ça et les enfants méritent mieux.
 

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