Dès la fin des #AMFIS2022 @SegoleneAmiot s’est rendue à la maison d’arrêt de Nîmes (l’une des plus surpeuplées de France).
Panique au sein de la prison, qui n’a pas l’habitude de recevoir des parlementaires et encore moins un dimanche… pic.twitter.com/g3q853AOvu
— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022
Il faut dire que sur les 6 député(e)s du Gard, 5 ont été élu(e)s sous l’étiquette RN…parti davantage connu pour parler des prisons dans les médias que pour les contrôler comme la loi le leur permet.
— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022
Plus de 15 minutes d’attente en plein soleil pour pénétrer dans cette prison de 1974 avant d’être reçu par le plus haut gradé en poste, un Capitaine, « assez bavard » selon lui ainsi que le directeur technique.
Sans arrêt, le directeur technique (plus haut cadre administratif),— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022
reviendra sur l’objet de la visite « je n’ai pas l’habitude, c’est ma première », il sera d’ailleurs en constante communication avec la N°2 de la direction interrégionale. « Nous devons rendre des comptes » avouera-t-il plus tard.
— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022
La députée s’impatiente, « Bon vous me faites voir le quartier des hommes ? ».
C’est la même chose à chaque visite impromptue, l’impression qu’il faut nettoyer ou cacher ce qui doit l’être.
— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022
On rentre dans le vif. Ségolène Amiot, dont ce n’est pas la 1ère visite choisie elle-même les cellules à contrôler. Elle veut pouvoir s’entretenir avec des détenus.
La cellule dans laquelle elle pénètre est occupée par trois personnes. pic.twitter.com/qb9iOWUu3J— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022
Mme Amiot demande à chaque fois la permission d’entrer dans une cellule, comme pour préserver leur dernier espace de liberté.
Elle s’installe sur une chaise et met les « pieds dans le plat ».
« Comment ça s’est passé avec la canicule ? » pic.twitter.com/hP8PPQ1hEA— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022
« Infernal » lui répond Jérôme*.
« Il me reste 6 mois, j’écris de partout pour avoir une semi-liberté, personne ne me répond. »
Il parle de « ses » problèmes, qu’il a voulu en finir en se « faisant du mal » et de continuer : « Je reste 24h/24 en cellule. » pic.twitter.com/UTykA9h7ID— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022
Pierre-Yves* le plus âgé, enchaîne : « Mes 2 premiers mois, j’ai changé 8 fois de cellule. Je ne suis pas encore jugé mais je sais que je serai là encore pour longtemps. » à la question de la députée sur ce qui est difficile pour lui à vivre en détention, « le bruit » dira-t-il. pic.twitter.com/SgjZ1a4evS
— Cory Le Guen (@CLG_0) August 28, 2022