Story

Face au racisme du village, souvenir de ce vieil homme qui a été là pour moi

Par Maxime 13/11/2025

Souvenir d’enfance dans un village du Sud où un homme a su, sans mots, réparer plus qu’un vélo.

Dans les années 90, dans un petit village du Sud, une enfant jouait dehors pendant que les autres goûtaient à l’intérieur. Elle ne comprenait pas encore pourquoi certaines portes lui restaient fermées. Mais un vieil homme, dans son garage poussiéreux, l’attendait toujours avec un pneu à regonfler, une chaîne à graisser, un biscuit à partager. Des années plus tard, elle a compris qu’il ne réparait pas son vélo : il réparait un peu d’injustice.

Dans les villages, le racisme ne se crie pas, il se glisse dans les habitudes, les silences et les portes qu’on referme doucement. Quand on est enfant, on ne comprend pas tout de suite pourquoi certaines maisons nous restent interdites. On attend dehors, sans savoir qu’on apprend déjà la différence. Ici, le racisme se cache derrière la politesse et la méfiance, il se transmet sans jamais se nommer. C’est dans ces moments-là qu’on découvre, souvent trop tôt, ce que signifie être “à part”. Et parfois, au détour d’une ruelle, une seule personne suffit à réparer un peu de ce que les autres ont brisé. Un thread émouvant de @pourquoipablo.
 

Face au racisme du village, souvenir de ce vieil homme qui a été là pour moi :

 

 

Un autre article sur la même thématique :

 
Le racisme, on y est confronté dès l’enfance et particulièrement à l’école :
 
Post liseré de jaune de @kylian_ph disant "En sortie scolaire en 6eme, un chien passe devant nous et ma prof de français dit " Kylian le mange pas stp""

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