Un nouveau rapport :

Le député écologiste Emmanuel Duplessy préconise l’arrêt de la vente d’alcool à la buvette de l’Assemblée nationale. D’une part parce que, dans un contexte de forte restriction budgétaire, le fait que les députés paient avec l’enveloppe des frais de mandats, c’est-à-dire du contribuable, passe mal. En 2024, les recettes de la buvette s’élevaient à 100 000 euros pour l’alcool. Ensuite parce que boire sur son lieu de travail est également assez mal vu. Une proposition symbolique qui aura surtout appris aux internautes que ce privilège existait.
 
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Les députés RN s’insurgent :

Pour le Rassemblement national, c’est assez clair : si c’est un écologiste qui le dit, il faut être contre. Les militants d’extrême droite voient en effet l’écologie uniquement comme un monde de restrictions, d’interdictions, de rabat-joie. Fidèles à leurs habitudes, ils décident… de mentir. C’est le député Hervé de Lépinau qui s’y colle. Dans un post Instagram, il fait tout simplement croire que “la gauche veut interdire le vin”. Tellement gros que même dans son propre camp, on trouve cela un peu abusé.
 
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La buvette, lieu de mystère

S’il y a une dizaine d’années, des esclandres ont en effet eut lieu entre parlementaires à cause de l’alcool, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Revenons sur le chiffre de 100 000 euros par exemple. Cela ne représente que 20 euros par mois par député. Dans une situation de défiance des femmes et des hommes politiques, la buvette, interdite aux journalistes, reste souvent un lieu de fantasmes. Il n’empêche : de nombreux députés continuent de ne pas comprendre que les électrices et les électeurs attendent d’eux de l’exemplarité.
 
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Bonus :

 
Pour de nombreux députés, il n’est pas possible de se passer d’alcool, même si c’est peu. Un problème bien français :