Par Sandra 10/06/2024

La dissolution de l’Assemblée Nationale… et après ?

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Le Président de la république française Emmanuel Macron a annoncé hier soir, dimanche 9 juin 2024, la dissolution de l’Assemblée Nationale.
 

Alors que les bulletins de vote des élections européennes n’étaient pas encore tous dépouillés, Emmanuel Macron a surpris la France entière lors d’une allocution télévisée en annonçant la dissolution de l’Assemblée Nationale. Une cellule travaillait sur ce scénario depuis plusieurs mois et les résultats annonçant la très large victoire du Rassemblement National (avec 31% des voix) et surtout l’échec du parti présidentiel à rassembler autour de sa liste ont précipité cette décision. C’est donc les 30 juin et 7 juillet prochains que les Français·e·s sont appelé·e·s de nouveau à voter pour les élections législatives et le risque est grand de voir le Rassemblement National faire un carton.

 

Le choc de l’annonce :

Il est 20h58 quand Emmanuel Macron annonce qu’il dissout l’Assemblée Nationale. Juste après avoir appris les scores phénoménaux du RN, les twittos et twittas subissent un nouveau choc. Et pour cause, ce n’était pas arrivé depuis 1997 et la dissolution de Jacques Chirac qui lui avait valu la plus longue cohabitation de la Vème République (5 ans avec un premier ministre de gauche).
 
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Pour les député·e·s (et les autres qui travaillent avec eux) c’est aussi le choc :

La dissolution prend effet immédiatement, tous les travaux engagés sont donc mis à l’arrêt. Les député·e·s sont donc techniquement au chômage.
 
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Ndlr : le député Insoumis avait été exclu 15 jours de l’Assemblée Nationale pour avoir brandi un drapeau palestinien.

 

Un front populaire contre l’extrême droite ?

C’est ce que bon nombre de twittos et twittas de gauche ont réclamé dès l’annonce de la dissolution. Chacun·e à leur manière.
 
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Une dissolution mais pour quoi faire ?

D’aucuns prétendent qu’il s’agit d’une manière de « tester » l’extrême droite afin de la décrédibiliser pour 2027.
 
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On termine cette sélection avec quelques tweets en vrac :

 
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Des candidats déjà parés.


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Les mots pour nous sauver ?

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Ceux qui en ont déjà marre de voter.

 

C’est la fin de cette sélection mais pas la fin de la France des droits de l’Homme on espère. Vous pouvez retrouver plus de tweets sur les élections européennes au Comptwoir du jour :

 
Tweet de @Hakimo4 : "Tout le paradoxe d'un pays qui fête les libérateurs du fascisme le jeudi et qui va mettre un bulletin fasciste le dimanche dans l'urne...."
 

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