Par Maxime 12/11/2021

Les chômeurs sont-ils vraiment des feignants ?

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Stressés avant l’allocution d’Emmanuel Macron, de nombreuses Françaises et de nombreux Français craignaient le reconfinement. Il faut dire que les contaminations et les hospitalisations repartent à la hausse (légère pour le moment). Et que rien ne filtrait de la tenue du discours du président. Mais à 20 heures mardi dernier, la surprise était tout de même au rendez-vous. Peu de choses sur la pandémie finalement si ce n’est que tout a été mené de main de maître, que les enfants devaient remettre les masques dans les écoles et les plus de 65 ans prendre une troisième dose. Par contre de longues minutes sur sa réforme de l’assurance chômage. Dès le mois prochain, de nouvelles conditions vont être mises en place pour bénéficier de celui-ci. « A partir du 1er décembre, une nouvelle étape va s’engager. Il faudra travailler au moins six mois dans les deux dernières années pour être indemnisé (contre quatre actuellement) ». De plus, « les demandeurs d’emploi qui ne démontreront pas une recherche active d’emploi verront leurs allocations suspendues ». Les réactions ne se sont pas fait attendre sur Twitter.

 

Le discours d’Emmanuel Macron

Il y a en France « des centaines de milliers d’offres d’emplois disponibles » sur Pôle emploi et celles-ci restent sans réponse. Dans son discours de mardi soir, Emmanuel Macron a sa petite idée sur le taux de 8% du chômage actuel. Le gouvernement n’a rien avoir avec tout ceci car tout est de la faute des chômeurs eux-mêmes. Ouf !
 
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Les fameux assistés

Pour chacun de ses salariés, l’employeur verse à l’Assurance chômage des cotisations, calculées en fonction du salaire brut, dans la limite d’un plafond. Cette cotisation s’élève en moyenne à 4,05 % du salaire brut. Lorsque vous perdez votre emploi, vous recevez donc de l’argent que vous avez vous même mis de côté. Ce n’est en aucun cas un cadeau que vous ferez l’État contrairement à ce que certains voudraient vous faire croire. Mais cela permet de continuer à exercer une énorme pression sociale pour retrouver du travail quoi qu’il en coûte, même s’il ne nous correspond pas.
 
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Les boucs émissaires parfaits

Sentiment d’inutilité, de culpabilité, isolement, stress de ne jamais retrouver du travail, manque d’une routine, manque d’énergie, début de dépression, le chômage entraîne de multiples problèmes. Dans notre société il est plutôt mal vu d’être sans emploi, d’autant que l’on se définit généralement par notre métier. Croire que des milliers de personnes ne veulent pas travailler pour rester oisives est un mythe. Mais il permet d’en faire des boucs émissaires parfaits.
 
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En vrac

Un chômeur sur deux n’est pas indemnisé et la moyenne de l’indemnisation n’est que de 900 euros. Et si le problème n’était finalement pas les chômeurs mais le chômage ? Non aha, ça serait évidement trop compliqué à gérer. Restons sur les chômeurs, de vrais feignants ceux-là.
 
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Dans les terme chasse aux précaires et chasse aux animaux, voyez-vous le terme qui revient? Bravo, c’est le mot chasse, vous avez gagné un article dessus du coup.
 

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