Par Ptolomus 08/08/2022

Sécheresse : tout crame sauf les greens de golf

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Ça fait plusieurs mois qu’on la voit arriver : la sécheresse. Comme d’habitude, le GIEC avait prévenu, les agriculteur·rices tiraient la sonnette d’alarme, les hydrologues et météorologues tournaient sur les plateaux TV pour avertir… Mais aujourd’hui, le gouvernement semble seulement prendre la mesure de l’urgence avec des décisions quelque peu contestables.

 

La crise de l’eau

Cette année en France, la crise de l’eau est dramatique pour beaucoup, des fleuves presque asséchés, des lacs qui se transforment en marre, des terres agricoles sèches qui ne donnent plus de nourriture… Les nappes phréatiques n’ont pas été suffisamment remplies cet hiver à cause du manque de pluie. Les sols se sont donc asséchés et le manque d’eau potable se fait sentir dans plusieurs communes de France. Le cycle de l’eau a été totalement chamboulé.
 
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La pénurie d’eau a commencé

Plus de 100 communes n’ont plus accès à l’eau potable. Certains remettent également en cause les distributeurs d’eau qui enregistrent une perte de 20 % de l’eau qu’ils acheminent, soit 1 litre sur 5.
 
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Métropole VS les DOM TOM

L’occasion de rappeler que les Antilles n’ont pas d’accès à l’eau potable, et ce, depuis des années, à cause du réseau d’eau dysfonctionnel. Chaque année, des tonnes d’eau potable sont gâchées et des tonnes d’eaux usées sont rejetées sans être traitées. Un scandale sanitaire et écologique dans les territoires français oubliés.
 
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Des conséquences dramatiques

Forcément, sans eau rien ne pousse. Figurez-vous qu’en France on est plutôt bien lotis parce qu’en tant que pays riche, cet hiver nous pourrons importer des produits et denrées extérieures, ce qui n’est pas le cas de tout le monde sur cette planète. Ailleurs, c’est la famine qui guette.
 
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Réactions du gouvernement

Le gouvernement ayant chanté tout l’hiver, se trouva fort dépourvu quand la sécheresse fut venue.
 
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Dérogation pour les golfs

Heureusement, ils ont pensé aux terrains de golf. Le golf est un sport totalement impopulaire en France, c’est un gouffre écologique pratiqué par une catégorie sociale bourgeoise dont la moyenne d’âge est de 51 ans. Une activité élitiste que le gouvernement a choisi de favoriser au détriment des agriculteur·rices dont la production est vitale. Alors qu’on appelle à la sobriété depuis des mois, les pratiques des plus riches sont protégées en temps de crise.
 
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Du gaspillage évitable

Les communes et l’État ne sont pas tous au point pour imposer des restrictions adaptées en réponse à la crise de l’eau, certains continuent d’arroser les parcs municipaux en pleine journée de canicule, d’autres nettoient leurs trottoirs tout en fermant leur piscine municipale. Des commerçant·es laissent fonctionner la climatisation en gardant la porte ouverte, laissent leurs éclairages allumés la nuit, des milliardaires prennent l’avion plusieurs fois par jour, on laisse passer des publicités non stop pour consommer toujours plus… L’ancien modèle de consommation est une aberration écologique.
 
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Changer notre consommation

Beaucoup s’y attèlent déjà mais ils représentent une goutte d’eau dans l’océan des mauvaises habitudes de consommation que nous avons. Si nous venons, à l’échelle de la planète, de passer le jour du dépassement ce 28 juillet dernier, en France nous l’avons déjà atteint depuis le 5 mai (juste, imaginez). Les scientifiques le disent tous, nous devons changer drastiquement nos consommations, en tant qu’individus, et nos productions et moyens de produire, pour les entreprises. Il y a, pour ainsi dire, le feu au lac.
 
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Trop c’est trop ?

Face à l’inaction politique, la désobéissance civile ? Est-ce justifié dans le cas où l’eau vient à manquer et que la planète est en danger ? En tout cas, si nous continuons ainsi, l’écoterrorisme a de beaux jours devant lui.
 
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Humour

Heureusement qu’on sait en rire même si ça ne dédramatise pas la situation dans laquelle nous sommes. L’humour est là, il est amère mais il là.
 
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On termine là-dessus :

 
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