Nous avons donc un pays structurellement dépendant d'importation d'aliments (puisqu'il gâche une partie de ses terres pour NOUS exporter du thé) et d'importations d'engrais, qui n'a doublement plus les moyens d'acheter ces denrées et engrais.
À court terme, la crise est /
[18/x]— Jacques Caplat (@nourrirlemonde) July 9, 2022
… forcément brutale, et elle est amplifiée par les turpitudes des dirigeants, leur corruption, leur incompétence et leur dérive autoritaire. Elle nécessite une aide structurelle, pas une aumône, et surtout pas un renforcement de la dépendance agro-industrielle.
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[19/x]— Jacques Caplat (@nourrirlemonde) July 9, 2022
Dans ce tableau, l'éphémère et fantaisiste projet "bio" improvisé n'a aucune responsabilité, et n'est que l'une des nombreuses victimes des crises internationales (Covid, Ukraine).
En revanche, une évolution vers l'agriculture biologique et paysanne, c'est-à-dire des /
[20/x]— Jacques Caplat (@nourrirlemonde) July 9, 2022
… techniques permettant à la fois de retrouver des productions vivrières complexes et massives, de sortir de la culture de rente post-coloniale, et de cesser de dépendre des importations d'engrais, reste un vrai espoir, soutenu par les syndicats paysans sri-lankais !
[21/21] pic.twitter.com/0TR4iczQSC— Jacques Caplat (@nourrirlemonde) July 9, 2022
Les associations écologistes avaient soulevé le lièvre il y a trois ans, un audit institutionnel officiel le confirme : sous la pression du lobby agricole, de nombreux préfets ont EFFACÉ des ruisseaux et points d'eau des cartes, pour pouvoir les polluer.https://t.co/g1UpzdgobG
— J. Caplat (@nourrirlemonde) July 6, 2019