C'est tout cela qui a enflammé l'opposition, et une partie des citoyens. Mais l'affaire a aussi amené une question plus large : le privé doit-il vraiment se mêler des affaires publiques ? Pour certains, cela relève de l'idéologie. (12/25)https://t.co/EWMBaFzqIe
— Salomé Saqué (@salomesaque) March 31, 2022
Et c'est là que ça devient complexe. Les dépenses de conseil des ministères sont passées de 379,1 millions d'euros en 2018 à 893,9 millions d'euros en 2021. Elles ont explosé avec E. Macron, et ça pose question. (13/25)
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C'est pour cette raison que certains parlent de scandale à 1 milliard. Mais attention, rien ne prouve qu'E. Macron a eu des liens avec toutes ces entreprises, ou que les missions ont toutes été mal/pas réalisées. (14/25)https://t.co/4YorueSSYD
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Cette distinction est très importante, car c’est sur cette confusion que joue E. Macron pour se défendre. Il tente de minimiser cette affaire en expliquant qu’il n'y a rien de mal à faire appel à des prestataires extérieurs, comme si c’était juste de cela dont on l’accuse (15/25)
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Cette affaire soulève évidemment la question du rôle du privé dans le public (on a doublé les sommes publiques attribuées au privé, pourquoi?) mais dans le cas de McKinsey, elle pose des questions beaucoup plus graves :
– Celle du conflit d’intérêt (16/25)— Salomé Saqué (@salomesaque) March 31, 2022
– Celle de la légitimité même du versement de ces millions d'euros d'argent public (puisque les missions ne semblent pas avoir été remplies dans certains cas). (17/25)https://t.co/7YbRv2oY9n
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– Celle de la tolérance de ce gouvernement à l’évasion fiscale (comment peut-il ne pas vérifier si l’un de ses gros prestataires, dont E. Macron connaît personnellement l’un des dirigeants, paie ses impôts en France ?)
(18/25)— Salomé Saqué (@salomesaque) March 31, 2022
– Et éventuellement celle du choix de collaboration avec cette entreprise sur des sujets aussi sensibles que la vaccination ou le futur des retraites, sachant qu'il suffit de taper McKinsey sur Wikipédia pour trouver ça en première page. (19/25) pic.twitter.com/eo0MWVplSb
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Mais cette affaire est si complexe, qu'il est aisé pour E. Macron de jouer sur les malentendus et de faire oublier le rôle de McKinsey, car à 10 jours de la présidentielle, c'est une épine dans le pied du président candidat. (20/25)https://t.co/RakknmU1D1
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Interrogé à ce sujet, il évoque donc naturellement des prestations de « services informatiques » qui ne sont absolument pas le cœur de cette affaire, ou encore le recours au privé dans d’autres pays (alors que ce n'est là encore, pas la question !) (21/25)https://t.co/PigSTguX2F
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