Le chef de la Sûreté parisienne octave Hamard, le préfet Lepine et une soixantaine d’inspecteurs sont appelés sur place. pic.twitter.com/bLtenWcnSY
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Dans l’escalier menant à la cour Visconti, la police retrouve le cadre Renaissance italienne et la vitre du tableau.
Mais pas Mona pic.twitter.com/BSpflOmvP0
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Entre 7 h 25 et 8 h 25, des témoins – d’eux maçons – disent avoir vu un homme de dos, portant une blouse blanche et un canotier.
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
On fait appel au célèbre Alphonse Bertillon, le père du labo de police d’identification et notre créateur de l'anthropométrie judiciaire
Celui-ci trouve une empreinte de pouce sur la vitre.
On va alors relever celles des 257 employés du Louvre pour comparer.
Aucune concordance pic.twitter.com/R0B9PWQK9g
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Le juge d'instruction chargé de l'affaire s’appelle Joseph-Marie Drioux.
La presse va le surnommer le «marri de la Joconde»
Les jeux de mots fusent dans les titres :
«Veni, Vidi, mais plus de Vinci !» pic.twitter.com/woqQeoxdcp— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Le Directeur du Louvre Homolle doit démissionner.
«Comment trouvez-vous la surveillance du Louvre ? Oh ! Molle » s’amuse la Presse.
Il faut dire que l’enquête révéle une surveillance particulière : les gardiens font la sieste sur les banquettes ou urinent dans les coins pic.twitter.com/PClT4EX1B2
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
En attendant, le préfet Lépine rassure la presse déchaînée :
«cette enquête est l’affaire de 2-3jours»Mais après 2000 fausses pistes en 28 mois, l’enquête patauge. pic.twitter.com/GBiSPtSYOV
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Fin août, les Amis du Louvre offrent 25000F à qui permettra de retrouver le tableau intact.
Le journal L’Illustration renchérit à 40000F.Il recevra bien sûr des centaines de lettres de dénonciation et le juge Drioux tout autant.
Il n’y avait pas encore d’appli smartphone pic.twitter.com/PL3X8CQDco
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Le juge d’instruction soupçonne même… Guillaume Apollinaire et Picasso ! pic.twitter.com/4AuUgFecJ0
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Apollinaire a eu en 1910, un sieur Géry Pieret comme secrétaire particulier et domestique.
Or, faux baron et escroc, ce dernier, en 1907, a volé des statuettes phéniciennes au Louvre.
Il en a revendu une à Apollinaire, une autre à son meilleur ami Picasso pour 50F pic.twitter.com/Z60y9ApJw2
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018