Même si on ne souhaite pas savoir. On finit toujours par l’apprendre. Et dans certain cas, pour la prise en charge, c’est mieux. A la fin de mon stage je savais ce que les 40 patients avaient fait. Pedophile, terroriste, meurtre, trafic, Viol…
— chat noir (@desclementines) May 2, 2020
Je pensais que cela impacterais ma prise en charge de savoir. Mais enfaite pas du tout. Ils sont jugé et en prison ! Ils sont déjà punis pour ce qu’ils ont fait. Je préférais les considère comme des patients comme si il n’avait rien fait du tout.
— chat noir (@desclementines) May 2, 2020
Plutôt que de me laisser submerger par l’émotion (exemple un pedophile multi récidiviste ou quand j’ai appris que j’ai jouer au foot avec un terroriste pdt sa séance kine). Après j’ai aussi été interdite de rentré dans des chambres/cellules.
— chat noir (@desclementines) May 2, 2020
Un patient, jugé pour Nazisme et pedophilie qui me faisait des avances en me disant que j’avais de la chance d’être blonde. Ou ceux violent. Ceux qui me donnait leur numéro alors que les téléphones sont interdit.
— chat noir (@desclementines) May 2, 2020
J’ai été confronté à des scènes de violence (il a peter son hublot alors que c’est du triple vitrages 😂😂). Pour bosser en prison il ne faut pas avoir peur, et il faut être assez « ferme » si je peux dire ça comme ça.
— chat noir (@desclementines) May 2, 2020
Les soins sont « basique » mais c’est toute la prise en charge ce qui l’entoure qui est super intéressant ! Et comme les soins sont assez « basique » on a bien le temps de prendre son temps, de comprendre, d’appliquer et d’être à l’aise.
— chat noir (@desclementines) May 2, 2020
Est ce que vous voulez des anecdotes qui me sont arrivées là bas ? Du style quand je suis restée bloqué dans la cellule avec un détenu ?
— chat noir (@desclementines) May 2, 2020
[ANECDOTE STAGE PRISON]
1. Je distribuais les médicaments normal avec l’IDE. Je rentre dans une cellule/chambre. Je parle avec le patient. Et là il me dit « vous allez passer la journée avec moi »
— chat noir (@desclementines) May 2, 2020
Moi j’étais « euh bah non pourquoi vous dites ça ? ».
Il me répond « on vient de vous enfermez »— chat noir (@desclementines) May 2, 2020
J’ai paniquer d’un coup. Heureusement que c’était pas un détenu violent, et je savais qu’il avait pas fait un truc « trop grave ». Je lui demande « mais du coup je fais comment ? »
— chat noir (@desclementines) May 2, 2020