Pour commencer, remontons dans le passé, au 17 mars 2019. Ce jour-là, le premier confinement, le plus dur, est décrété. J'ose m'avancer en me disant que ça n'a pas été un moment de grande galéjade. Notamment pour les gens travaillant dans l'enseignement. (2/20)
— Monsieur Samovar (@m_samovar) December 28, 2021
Je sais qu'il y a eu des exceptions, que c'était un phénomène très complexe, mais je parle du général. Du jour au lendemain, enseignants et acteurs de l'éducation ont perdu les élèves, parfois littéralement. Se sont parfois perdus eux-même. (3/20)
— Monsieur Samovar (@m_samovar) December 28, 2021
Nous avons dû improviser des solutions. J'ai vu, dans mon entourage, sur les réseaux, des gens bosser comme des dératés pour sauver ce qui pouvait l'être, dans un contexte extrêmement compliqué. Outils inappropriés, plateformes numériques nous pétant dans les doigts… (4/20) pic.twitter.com/j6h9obremI
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… Mal-être psychologique des élèves auquel nous étions exposés, même si indirectement. Ce confinement a été un traumatisme pour notre profession, comme pour tant d'autres. (5/20)
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Quand nous retrouvons les classes, la pandémie n'est pas encore derrière nous. Et nous espérons tous des moyens de nous en prémunir. Les informations sont floues, contradictoires. Et l'incertitude provoque de la crainte. Les élèves et les profs sont-ils en danger ? (6/20)
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Nos interrogations sont immédiatement accueillies par une frange des médias comme une munition supplémentaire au mythe du prof feignasse cherchant à en foutre le moins possible. Cette munition, c'est la balle d'argent de Blanquer, retenez-la bien. (7/20) pic.twitter.com/W0LnkwipuL
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Et ces interrogations, on n'y répond pas vraiment. Protocoles pondus au derniers moments, contradictoires ou impossibles à tenir, matériel d'hygiène en quantité insuffisante… Bref, c'est la pagaille. (8/20) pic.twitter.com/EmIFK0EKDA
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Et cette pagaille va croissant. Alors que des réponses émergent, que les variants se déploient, on se rend compte que les enfants sont aussi en danger que les adultes et qu'il s'agit de prendre au moins des précautions sérieuses. (9/20)
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C'est là que, tel Zorro ou un rat-taupe nu surgissant hors de la nuit, Jean-Michel Blanquer sort de son repaire et arpente les plateaux télés. Avec dans les paroles UNE narration, qu'il martèlera et qu'il martèle encore avec un enthousiasme de forgeron nain. (10/20) pic.twitter.com/4rMBcdwpd6
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"Les écoles doivent rester ouvertes."
La balle d'argent de Blanquer. La contestation vient des profs. Comme Blanquer veut que les écoles restent ouvertes, cela doit vouloir dire que les profs veulent qu'elles ferment. Logique imparable. (11/20)— Monsieur Samovar (@m_samovar) December 28, 2021