Mais ces modèles ne tombent pas toujours d'accord. Voici ce qu'ils racontent sur le chêne pédonculé (+ de 2 Mha) : des variations… absolument extrêmes !
(Perso je choisis ceux de droite, pas vous ?)
Sources Pinto et al, 2016 pic.twitter.com/yTY6OBHQlp— Florin Malafosse (@FlorinMalafosse) June 18, 2022
On voit donc des chamboulements très importants dans les essences principales, mais variant beaucoup en fonction des espèces. Le RMT Aforce, qui regroupe les instances de recherche sur le sujet présente résume ainsi les impacts envisagés pour 2050 pic.twitter.com/FdgqJAi34Y
— Florin Malafosse (@FlorinMalafosse) June 18, 2022
A plus long terme, des travaux annoncent la couleur : les forêts de chêne vert méditerranéennes occupent presque tout le territoire national, dans un scénario de réchauffement considéré comme "modéré" pic.twitter.com/lSsgEqXEBu
— Florin Malafosse (@FlorinMalafosse) June 18, 2022
Alors l'aire de répartition ça ne dit pas tout : les capacités d'adaptation existent, et ces aires très macro sont complexes : il existe plein de micro stations en fonction du relief, du sol de la proximité de cours d'eau…
— Florin Malafosse (@FlorinMalafosse) June 18, 2022
Donc on ne sait pas vraiment comment cela va se traduire concrètement. Surtout si on joue notre deuxième dé, celui de l'aléa ponctuel qui se traduit par des à-coups très forts (tempêtes, sécheresses extrêmes)
(Source HCC) pic.twitter.com/wNTP0jc8y5— Florin Malafosse (@FlorinMalafosse) June 18, 2022
Et là, on est à l'aveugle. Des tempêtes importantes (1999 par ex) ont bouleversé les paysages et la filière. Mais c'est très compliqué d'adapter les outils productifs à des variations si brutales de ressources.
— Florin Malafosse (@FlorinMalafosse) June 18, 2022
Bref, en forêt comme ailleurs, chaque dixième de degrés compte, l'atténuation de nos émissions est primordiale. Le puits de carbone forestier apparaît comme une rétroaction négative dans le processus : il diminue fortement qd le climat se réchauffe trop.
— Florin Malafosse (@FlorinMalafosse) June 18, 2022
Mais l'adaptation est également indispensable, et les forestier l'ont compris depuis longtemps sur le papier, mais de manière beaucoup plus concrète en forêt depuis 2018 et les années chaudes qui se sont succédées. "Le changement c'est maintenant"… mais pour de vrai.
— Florin Malafosse (@FlorinMalafosse) June 18, 2022
Et là il y a plein de stratégies à déployer massif par massif, en pariant sur le scénario climatique que va connaître la forêt sur les siècles à venir.
Les forestiers sont sur le coup… Quand les forêt sont gérées.— Florin Malafosse (@FlorinMalafosse) June 18, 2022
Une part importante des forêts privées ne sont aujourd'hui pas gérées. Et il est important de s'en préoccuper, même si c'est pour ne pas les exploiter (c'est parfois la meilleure stratégie d'adaptation).
Il faut donc des plans de gestion durable bien pensés partout.— Florin Malafosse (@FlorinMalafosse) June 18, 2022