j'ai toujours admiré les gens qui refusent la convention sociale selon laquelle ne rien faire le 31 c'est être un loser, genre là une fille dans une laverie est entrain de lire en attendant que le séchoir en finisse avec ses culottes comme si on était un banal lundi soir, queen
— @mxmlolz (@mxmlolz) December 31, 2021
Parce que mon idée de génie était de prendre depuis Rome le premier train pour Venise, comme dans la chanson de Thomas Fersen.
Vous vous dites peut-être qu'à ma place vous auriez cherché un avion Rome-Venise pour ne pas quitter l'aéroport.
Et vous auriez RAISON. pic.twitter.com/cEqzwbdqy7
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Moyennant quoi il nous dépose dûment devant l'auberge de jeunesse des Américaines, où je capte un peu de wifi avec mes 4% de batterie et regarde le chemin à pied pour la gare, bien décidé à me planter devant pour ne pas rater le train de 6h30. Il est 1h30 du matin.
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Trois heures du matin, ou presque. J'arrive devant la gare, qui est fermée. J'espérais bien y piquer un roupillon sur un banc en attendant le premier train. Mais en même temps je crains de m'endormir et de refaire la même bêtise que quelques heures auparavant…
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
… ce qui me fait renoncer à chercher un hôtel.
Or juste en face de la gare, une sorte de troquet de fin de soirée, qu'on appellerait dans le jargon un bar de raclures, est en train de fermer, bottant le cul aux derniers poivrots.
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018
Il propose gentiment de m'aider et m'emmène vers une autre machine de l'autre côté de la gare, où, en effet, le premier train est disponible. C'est de la sorcellerie, me dis-je (mais je n'étais pas dans mon état normal).
— Clément Bénech (@ClementBenech) April 8, 2018