Le PV de police sur la perquisition décrit «des livres partout, des manuscrits éparpillés »
Et une jeune femme « très mince qui pleure ».
Il s’agit de la peintre Marie Laurencin, qui vit avec Apollinaire une passion dévorante.
[interlude musical : l’été indien de Joe Dassin] pic.twitter.com/1a6sbwXOC7— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Apollinaire est détenu à la prison de la Santé.
Il y écrit plusieurs poèmes « à la santé » et un écrit « mes prisons »
Il envoie un télégramme pour désigner ses avocats José Théry et Arthur Fraysse. pic.twitter.com/xlq5EoHYTv
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
En se couchant, il découvre sur le fer écaillé du montant du lit carcéral, à hauteur de sa tête, cette inscription : “Dédé de Ménilmontant pour meurtre”. pic.twitter.com/Yj5vetLm3c
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Au bout de plusieurs jours de détention qu’il décrira comme épouvantables, le 12 septembre, il est extrait pour être interrogé par le juge d’instruction de nouveau et confronté avec l’autre mis en cause Picasso.
Détails de l’interrogatoire ⤵️https://t.co/QTFLgplaOl pic.twitter.com/Sqzbs5qcDt
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Le juge demandera à Picasso s’il connaît Apollinaire devant lui menotté.
Picasso racontera plus tard :
«Alors, une peur terrible m’a possédé et, sans savoir ce que je disais, j’ai répondu que je n’avais jamais vu cet homme-là. La tête de Guillaume a changé»Fin de leur amitié.
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
On peut donc être innocent et mentir sur des évidences à un juge d’instruction même en s’appelant Picasso
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Apollinaire est remis en « liberté provisoire » à l’issue de cet interrogatoire du 12 septembre, soit après 5 jours de détention.
Le non lieu ne sera prononcé à son encore que le 19 janvier 1912 pic.twitter.com/DLqa9cL2Kn
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
Mais qui était coupable du vol en réalité ?
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
En février 1912, la Joconde n’est toujours pas retrouvée.
Le «Portrait de Baldassare Castiglione », de Raphaël est accroché à sa place sur le mur pour la remplacer.
Nouveau scandale : c’est un barbu
MANSPREIDING MÊME ENTRE TABLEAUX ! pic.twitter.com/4abGKOnAzT
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018
29 Novembre 1913 :
Un marchand d’art florentin, Alfredo Geri reçoit une lettre signée d’un M. Léonardi au sujet d’ «un tableau susceptible de vous intéresser » souhaitant « restituer à l’Italie, contre 500 000 francs, une œuvre volée par Napoléon : « La Joconde » pic.twitter.com/GTWGIHrhbU
— AuPalais (@palais_au) November 10, 2018