Ainsi un homme ne peut avoir un rapport avec un esclave né dans sa maison (risque qu'il en soit le père donc inceste?). Ni avec un gerseqqû, terme désignant un prêtre d'un temple ou un homme travaillant pour le palais, donc des hommes aux statuts socialement élevés. pic.twitter.com/mXyzMMmb25
— Thoukudidès 𒈗𒃲 (@Thoukudids1) December 11, 2022
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Parle-t-on de l’homosexualité dans les lois ? L’homosexualité n’est pas présente dans le code de Hammurabi qui portant sanctionne des comportements sexuels comme l’adultère des femmes. L’homosexualité ne semble pas pénalement répréhensible à Babylone. pic.twitter.com/C3mpjWY6dj
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Idem pour un recueil de lois Hittite, qui n’évoque des sentences contre des actes homosexuels que s’ils ont lieu dans un contexte incestueux. pic.twitter.com/n5Lk8ObiuB
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Un point + délicat sont des lois assyriennes, qui lues rapidement semble induire une pénalisation de l’homosexualité. Néanmoins les auteurs de l’ouvrage mentionné au début, juge que la pénalisation serait seulement celle d’un acte sexuel non consenti par la sanction d’un seul. pic.twitter.com/ewbtwQqWpS
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Bonjour à tous, nouveau thread !
Comment l'homosexualité est-elle vécue et perçue en Mésopotamie? pic.twitter.com/CMgNYQ6Uyf
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Nous pouvons également ajouter que des textes astrologiques néo-babylonien (Ier millénaire) présentent des incantations/prières dont l'objectif est de favoriser l'amour d'une personne d'un certain sexe envers une personne d'un certain sexe également. (Absence femme/femme). pic.twitter.com/t7sMY1a64c
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Comme toujours le propos n’est pas entièrement exhaustif et les sources rendent très difficile d’émettre ne serait-ce que des hypothèses sur l’homosexualité féminine.
Le présent thread est un condensé de cet ouvrage (seulement les parties mésopotamiennes). pic.twitter.com/gUiAYBdjpw— Thoukudidès 𒈗𒃲 (@Thoukudids1) December 11, 2022
Bien que cela n’ait pas été dit explicitement par les auteurs de l’ouvrage, j’ai trouvé qu’il y avait des similitudes entre l’homosexualité, vécue et perçue, en Grèce et en Mésopotamie.
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Tout d’abord il convient de rappeler que l’homosexualité en Mésopotamie n’est pas taboue, et encore moins un péché. Dans une certaine mesure la sexualité est même plutôt valorisée dans la pensée mésopotamienne (en général). pic.twitter.com/YcdSZRIbLO
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Bien que cela soit variable d’une cité grecque à l’autre, en général l’homosexualité était tolérée quand on restait dans le cycle de l’éromène. Un homme mûr pouvait s’éprendre d’un homme jeune et avoir des relations sexuelles avec lui, mais seulement s’il était le « dominant ». pic.twitter.com/9vhcEa9vUq
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