De la Sierra Leone au Nigeria en passant par le Cameroun, la Guinée, la Côte d’Ivoire ou le Cambodge, les communautés autochtones et paysannes vivant à proximité des plantations de Socfin luttent pour survivre au néocolonialisme et pour leurs droits. https://t.co/eZKkI0SxTP
— Clément Renard (@clemnaturel) January 3, 2023
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Un cycle de négociations de plusieurs années avec l'État et Socfin, initié par une association autochtone, la BIPA (Bunong Indigenous People's Association – https://t.co/fu6g2AzSyg), a pris fin en 2016, les ressources financières de l’association s'étant épuisées.
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Sources
– Rapport du bureau suisse de l’ONG @FIANista : https://t.co/xHFQU8mcJ8
– https://t.co/4ByTkZ3Kcg
– https://t.co/oBo8qNFP5f
– https://t.co/0cOAADmRgp
– https://t.co/Zpmdjbi9ehÀ propos de Socfin : https://t.co/we5pYD6B41
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Au même moment apparaît le projet de médiation 'Mekong Region Land Governance' cofinancé par les États Suisse, Allemand et Luxembourgeois, et piloté par l’entreprise IMG. Dès le départ, un village où des familles ont osé se joindre à un procès contre Bolloré en a été exclu.
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En 2019, 11 Bunong se sont rendus en France, au tribunal de Nanterre, pour faire valoir leurs droits contre Socfin. L’action a été jugée irrecevable en 2021 faute de titres de propriété valables, et les plaignants condamnés à payer 20.000€ de frais de justice à Bolloré. pic.twitter.com/E7gtIT6jqo
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Or, le droit international de protection des peuples autochtones n'exige pas de formalisation de la propriété car ces peuples ne s’organisent pas sous le régime de la propriété privée contrairement aux colonisateurs.
Les juges français ont bafoué le droit au bénéfice de Bolloré.
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Au final, seul un petit nombre de familles a été consulté par l’entreprise contractée pour organiser la médiation. Un accord de confidentialité imposé par l’entreprise empêchait les familles de communiquer entre elles sur la médiation – diviser pour mieux régner. pic.twitter.com/XcbPkvRwT4
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Fin septembre 2022, les coordinateurs de la médiation ont publié une déclaration affirmant qu’un "Joint statement on dispute settlement through independent mediation" avait été signé entre "les communautés locales" et Socfin.
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🧵 Récit d’un crime néocolonial
L’État cambodgien et l’entreprise #Socfin, propriété des milliardaires Vincent Bolloré et Hubert Fabri, se sont définitivement accaparés les terres et la forêt des communautés autochtones #Bunong pour les transformer en plantations industrielles. pic.twitter.com/8xzJ7SfBwc
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La déclaration est une sorte d'accord-cadre qui renvoie à de nombreux sous-accords qui restent secrets. On ne sait pas à combien ni à quelles familles ni à quelles terres se réfèrent les accords.
De plus, les accords sont rédigés en khmer – une langue étrangère aux Bunong. pic.twitter.com/aOCj5kk0tl
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