Cette étiquette fête ses 30 ans.
D'elle, je peux vous parler. Autant que de son histoire.
Elle est issue d'une épopée folle qui trouve ses racines en 1974, retracée par un livre pensé avec le vigneron Gérard Descrambe en 2018.
Suite ⬇️⬇️⬇️ https://t.co/jIMUTk1mXw— Dominique Hutin (@hutin1v2v) November 17, 2021
Je commence par la fin : le vigneron fait dessiner ses étiquettes depuis 50 ans. Reiser d'abord en 1974, pour le millésime 1972.
C'est celle que j'avais à cœur de retenir pour la couverture. Elle est l'incarnation de Reiser.
Aucun mot, rien, juste un dessin jeté, une évidence. pic.twitter.com/9ajUeByhSj— Dominique Hutin (@hutin1v2v) November 17, 2021
Puis Wolinski, fan de vin, qui avait compris que Reiser avait été payé "en liquide" pour son dessin (la version "commerciale" est un aperçu tronqué du dessin original) pic.twitter.com/MlLFMJwuD0
— Dominique Hutin (@hutin1v2v) November 17, 2021
D'autres suivront, Carali, Cavanna, Charb (en 1991 donc), Choron, Gébé, Lefred-Thouron, Margerin,
Siné, Vuillemin, Willem… pour égrener rapidement l'alphabet
(ici, l'une de Gébé, arrivée le jour de… son enterrement) pic.twitter.com/krBoHJdO5Q— Dominique Hutin (@hutin1v2v) November 17, 2021
Vous pouvez ne pas souscrire.
Mais il s'agit-là d'un pan de l’histoire de France, ancienne comme récente (Charb, Tignous, Wolinski, Cabu… Charlie hebdo) dans lequel se dissimule une anecdote, que raconte Gérard dans le bouquin : pic.twitter.com/o8xNpiHdWo— Dominique Hutin (@hutin1v2v) November 17, 2021
"Tous les policiers – amis souvent – rencontrés et confrontés à l’étiquette ont pouffé de rire, et notamment le patron du commissariat de Libourne, œnographile (c’est-à-dire grand collectionneur d’étiquettes) […] "
— Dominique Hutin (@hutin1v2v) November 17, 2021
"[…] qui, m’interrogeant du regard, m’entendit lui répondre : « Mais c’est bien vous sur la photo, non ?»"
Bref, détendez-vous.
À la vôtre.— Dominique Hutin (@hutin1v2v) November 17, 2021