En mars 2019, les collègues d'un responsable d'essais d'une boîte d'armement décident de lui faire une surprise de taille : un vol en Rafale biplace. 1/16 pic.twitter.com/LPY6oRTLF4
— Pierre (@PierreBedouelle) April 7, 2020
Toute la troupe se dirige donc vers la Base Aérienne 113, à Saint-Dizier. Notre bonhomme, âgé de 64 ans, ne sait rien. Rien du tout. Il n'a rien demandé à personne et ne rêve pas particulièrement de monter à bord de l'un des fleurons de l'Armée de l'Air française. 2/16
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Le décollage est prévu le 24 mars, à 12:50. Le matin du vol, le gars est mis dans la confidence. Il stresse, énormément. Il est d'abord amené passer la visite d'aptitude devant un médecin militaire. 3/16
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Ce type de visite médicale doit normalement avoir lieu au moins dix jours avant le vol, pour permettre la réalisation de bilans complémentaires et vérifier que le passager d'un jour est apte à supporter les accélérations monumentales d'un avion de chasse. 4/16
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La visite est expédiée en 35 minutes. Quand notre bonhomme sort de la visite pour se rendre au briefing, il ne sait pas s'il est apte ou non. Mais bon. 5/16
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Le médecin pense que son patient du jour va participer à un vol dédié, tranquilou-pépouze. En fait, non : c'est un vol d'entraînement qui est prévu. Il assortit l'aptitude de restrictions qui ne sont pas explicitement transmises au pilote. 6/16
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Voilà donc notre gars dans le hangar. Manque de bol, le briefing a déjà commencé. Le pilote n'a pas le temps d'expliquer grand chose : notre fameux passager est installé à sa place, derrière le pilote. 7/16
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Il ne sait pas serrer son harnais, ni boucler correctement son casque, ni fermer sa visière. Il ne sait pas non plus qu'il va prendre entre 3,5g et 4g dans les dents juste après le décollage. 8/16
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Sa montre connectée enregistre une fréquence cardiaque à 142 battements par minute. Ça stresse sec, mazette. 9/16 pic.twitter.com/h3ykqqjOdQ
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