En arrêt depuis deux semaines pour fièvres et douleurs abdominales, j'ai passé le CPR et l'info est tombée, je suis positif au covid, je traine une fatigue constante comme s'il était 4h du mat toute la journée, une fièvre qui ne faiblit qu'à coup de Doliprane.
Je suis prof et

— Le berger (@Leberge63090181) September 16, 2020

c'est sans doute à l'école que j'ai chopé ce virus. En primaire pas de masques, une salle des profs ou les masques tombent pour "respirer un peu", des réunions avec des collègues qui ne se masquent plus puisque pas d'élèves. Mes collègues sont jeunes et pas franchement concernées

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par le covid. Il fait chaud, le tissu Dim est aussi désagréable qu'inutile, alors pourquoi le garder. Surtout si la direction ne le porte pas.
Je ne les blâme pas, je fais des erreurs aussi: je m'approche des élèves non masqués, je ramasse leur cahiers pour correction, je

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touche à la photocopieuse qui n'est jamais nettoyée, je prends et rends les cahiers d'appels cantine aux animateurs, et même si je me nettoie les mains au gel HA, il y a des moments où pris dans le taf je zappe…
Pas facile d'être sûr de tout ses gestes, me suis-je gratté le nez

— Le berger (@Leberge63090181) September 16, 2020

après une correction, un échange de manuel, dur à dire. L'ai-je contracté en restant seul dans ma classe pour déjeuner après une matinée où les enfants ont aérosolé l'atmosphère de leurs adorables miasmes, peut être. Je ne sais pas.
Ce que je sais par contre c'est que je n'ai pas

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de remplacement, que mes élèves, peut être contaminés, sont répartis dans les autres classes, faisant fi du brassage et des mesures de précautions.
Aujourd'hui au covid viens se greffer une pyélonéphrite, une infection rénale plutôt douloureuse, et que je vais être absent 10

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jours de plus, laissant mes élèves avec un retard pédagogique certain.

Je ne veux plus entendre parler de "rentrée joyeuse" de "on est prêt", parce que non, nous ne sommes pas prêts, nous sommes dans l'absurde, à compter les écoles et les classes fermées et

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à voir les collègues s’arrêter les uns après les autres.
Nos classes en pâtissent, notre motivation est en berne et le faible écho dans les médias me fait croire que les parents ne savent pas.

Je ne vais pas me plaindre, je ne suis pas intubé, mais nous n'étions pas prêts pic.twitter.com/nTKeOi6Cba

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